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Fin
de carrière, fin du CaPaPo Fan!Club... |
20.01.2005 |
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Le
dernier journal du CaPaPo Fan!Club est en ligne.
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Fin
de saison, fin de carrière... |
13.09.2004 |
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Et
oui, c'est décidé, j'arrête la compétition.
J'aurais bien évidemment souhaité terminer différemment,
mais c'est comme ça, et je pense que cette chute a renforcé
encore plus ma décision. Et puis, finir sur une sélection
en équipe de France, c'est déjà pas si mal.
Les raisons de mon arrêt ? Il y en a beaucoup. Je souhaite désormais
profiter différemment de la vie, de mes week end, me rapprocher
de mes amis, de ma famille. M'investir un peu plus dans mon travail,
fonder une famille.
Mes dernières courses avaient un goût étrange. D'un
coté, j'étais très bien physiquement, et je sentais
que ma progression pouvait encore s'étendre sur des années
; mais d'un autre, je manquais un peu de motivation. Difficile de se
frotter aux meilleures mondiales sans penser au fossé qu'il existe
entre nous, tant au niveau des infrastructures, qu'au niveau biologique...
Celà fait 4 ans que j'ai repris la compétition de vélo
et je n'ai cessé de progresser. J'ai repoussé les limites
de la souffrance que je n'avais jamais explorées auparavant,
j'ai appris à mieux connaître mon corps. J'ai aussi rencontré
un tas de personnes différentes, dont certaines m'ont beaucoup
apporté. L'expérience de l'an passé avec cette
saison de grandes courses internationales dans un Groupe Sportif a été
aussi très enrichissante.
Aujourd'hui, j'ai bientôt 30 ans et je tourne la page. Je désire
toutefois rester dans le milieu du vélo qui est avant tout une
passion pour mon mari et moi. Alors, qui sait, peut-être serais-je
un jour médecin de course, entraîneur ou directeur sportif?
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Importance
du casque sur un vélo +++ |
08.09.2004 |
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Je pense
que mon casque (bien abimé lors de la chute...) m'a sauvée
la vie, puisque je n'ai qu'un gros hématome occipital et une petite
plaie à l'arrière du crane dû à l'impact du
casque. Portez le !
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Lourde
chute à Rotterdam |
08.09.2004 |
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Tout
se déroulait à merveille lors de ce premier déplacement
avec l'Equipe de France sur la manche de Coupe du Monde à Rotterdam.
Bonne ambiance entre les filles, un staff très sympa, un hôtel
confortable, le beau temps, la fête dans la ville, un circuit
dont le profil me convenait, de super bonnes jambes... Bref, trop beau
pour bien se finir... La course démarrait sur les chapeaux de
roues et une échappée se dessinait sur le passage d'un
gros rond point au kilomètre 25. 9 filles en tête, représentant
9 équipes différentes (dont Nurnberger, l'Australie etc.),
aucune fille bien classée au classement de la Coupe du Monde...
et malheureusemnt pas de francaise. A 45 secondes d'avance, voyant que
personne ne roulait, nous (les 6 filles de l'Equipe de France) sommes
montées en tête de peloton et avons fait un joli CLM par
équipe durant une quinzaine de kilomètres. Nos efforts
furent récompensés puisque nous fîmes la jonction,
sans nous faire contrer. Nous avions fait 43 km durant la première
heure de course... Le rythme devenait plus régulier, il y avait
moins d'attaques et c'est en pleine ligne droite, à 45 km/h,
alors que je me trouvais dans les 25 premières du peloton qu'une
fille fit un gros écart sur ma gauche, me propulsant sur la droite
et je ne pus ni freiner, ni éviter la chute, en plein milieu
de la route... Sonnée, je percus tout de suite des fourmillements
dans mes deux mains et une violente douleur à l'arrière
de la tête et dans le cou. Je ne vous dis pas l'angoisse... Je
fus transportée dans une clinique à 60km de Rotterdam.
Nulle de chez nulle, cette clinique. Un interne perdu, pas de service
d'urgence, juste un service de radio, pas d'infirmière (je suis
rentrée avec des gravillons et des morceaux de cuissard incrustés
dans les fesses...), pas de glace, pas d'antalgique. Bref, inacceptable.
J'ai donc refait un bilan radio en France, qui n'était pas rassurant.
Heureusement l'IRM et l'avis du neurochirurgien l'était un peu
plus. Pas d'opération, pas de séquelles neurologiques
(les fourmillements dans ma main gauche devraient disparaitre) juste
des séquelles douloureuses, un bon collier cervical bien rigide
et une surveillance radiologique rapprochée. Ouf !
Super pour une première sélection en équipe de
France!
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Ma
1ère sélection en équipe de France ! |
02.09.2004 |
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J'ai
eu l'agréable surprise d'apprendre ma sélection en Equipe
de France pour la prochaine manche de Coupe du Monde qui se déroule
dimanche 5 septembre à Rotterdam aux Pays Bas. Sur un parcours
plat de 140 km, assez souvent venté, il va falloir jouer des coudes
pour rivaliser avec les meilleures. Je suis motivée, en forme et
ravie de porter le beau maillot tricolore.
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Coupe
du Monde de Plouay, la poisse ... |
28.08.2004 |
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Après
quelques jours de repos dans un douillet petit gîte de Bretagne
en compagnie
de l'équipe des Pruneaux d'Agen, je m'élançais au
milieu d'une centaine de filles venues du monde entier sur le mythique
circuit de Plouay. Les aires de stationnenment de camping cars affichaient
complets, le public avait répondu présent à ce grand
rendez vous, et même la météo était de la partie,
puisque le soleil pointait son nez ! Je portais le maillot de cette sympathique
équipe des Pruneaux, accompagnée de Zabou, Aurore Jeudy,
Eva Potocna, Karine Gautard et Clotilde Giraudo. 8 tours de 14km comprenant
une ascension de 1.4km juste après la ligne, puis la fameuse ascension
du Ti Marek de 1.6km peu avant l'arrivée. C'était grand
! Se retrouver dans le même peloton que la Championne Olympique
d'Athènes (Carrigan), la leader de la Coupe du Monde (Wood), Zabirova,
Melchers etc... Celà me rappelait des souvenirs de l'an passé
! Ne me faisant pas beaucoup d'illusions sur mes chances dans le final,
j'étais la première attaquante du jour ! Contrée
par Cathy Marsal qui elle, réussissait à rester un tour
entier devant ! Dans le 2ème et 3ème tour, je montrais mon
nez en tête de course, mais l'équipe d'Australie cadenassait
la course. Beaucoup d'attaques fusaient et les dégats s'effectuaient
par l'arrière. Je serrais les dents dans les ascensions pour rester
au contact. Nous étions plus qu'une cinquantaine et il restait
15 km à parcourir, lorsque je fus victime de la seule et unique
crevaison de ma carrière... En plein milieu du Ti Marek quand l'échappée
décisive se décidait... Bien sur, je n'espérais pas
être aux avant postes, mais j'aurais pu terminer dans ce qui restait
du peloton... Au prix d'un gros effort durant 5km, je revenais, pour sauter
juste après dans la dernière ascension... Je fais les 10
derniers kilomètres toute seule et arrive à 2 minutes du
peloton, 58ème...
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Trophée
d'Or, 6ème étape, 85 km, la dernère ! |
24.08.2004 |
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Quelques
tours sur un circuit autour de la ville départ, un aller vers la
ville d'arrivée et quelques tours dans St Amand, voilà le
programme ! C'est parti sur les chapeaux de roue puisqu'une échappée
royale prit forme dès les premiers kilomètres, avec Cathy
Marsal, Edita Pucinskaite et une fille de l'équipe italienne Nobili.
Les jambes faisaient très mal et le supplice dura presque 20 kilomètres...
Tout rentrait dans l'ordre par la suite... Heureusement ! J'évitais
ensuite de peu une grosse chute qui envoyait une dizaine de filles au
sol... Se rapprochant de St Amand, je mis mon plan en éxécution.
N'étant pas suffisament costaude pour disputer les sprints depuis
le début de la course, je voulais essayer de sortir avant l'arrivée
sur le circuit, voire sur le circuit. Je passais donc légèrement
détachée sur la ligne alors qu'il rstait 6 tours de 4.4km
à effectuer ; mais c'est Edita Pucinskaite en personne qui vint
me chercher. Je réessayais de sortir à 3 tours de l'arrivée
(empochant par la même occasion une prime sur la ligne !), mais
c'est au sprint que nous arrivâmes toutes ensembles. Je choisissais
la roue de Magalie LeFloch, virant en 10/15ème position, mais un
gros ralentissement nous fit piler et évitant les chute de justesse,
je voyais toutes les chances de bien figurer au sprint, s'envoler... Dommage...
Ludivine Henrion, la jeune et sympathique belge l'emporta facilement,
signant une des plus belles vicotoires de sa jeune et prometteuse carrière
! Fanny Riberot de Rhône Alpes prit une belle 2ème place.
Quant à moi, je terminais 17ème de l'étape et à
une modeste 39ème place au général.
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Trophée
d'Or, 5ème étape, 85 km, étape la plus difficile
au niveau du relief |
23.08.2004 |
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C'est
aujourd'hui que le classement général allait se jouer. Au
programme, 3 GPM très difficiles, dans les vignes nivernaises.
Les pourcentages annoncés étaient trop élevés
pour que je puisse espérer arriver avec les meilleures. Je décidais
donc d'attaquer à tout va en début de course, afin de sortir
avec quelques filles et prendre un peu d'avance avant les bosses. Malheureusement,
les australiennes et l'équipe Fanini veillaient au grain et voulait
aborder les premières difficultés groupées. Tanpis,
j'aurais essayé. Je saute dans le 2ème GPM (passages à
22%... un peu juste avec mon 39*23.... et surtout mes jambes de grimpeuse...).
Heureusement, nous nous retrouvions une vingtaine de filles en chasse,
avec Magalie Finot, Catherine Tallec, Gavlakova entre autres. Nous revenons
sur la trentaine de filles de tête au pied du dernier GPM. Tandis
que Magalie Finot réussisait à s'accrocher, je perdais prise
de quelques hectomètres... Il restait 20 km, j'étais avec
Tina Nieminen, la Championne de Finlande et une danoise de l'équipe
SATS, puis Fanny Riberot et Silva. Mais à quelques kilomètres
de l'arrivée, un petit groupe revint de l'arrière avec notamment
Magalie Mocquery et nous sommes revenus sur une petit groupe devant avec
Karine Dalmais. Je fais 33e de l'étape.
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Trophée
d'Or, 4ème étape, CLM de 19.6 km l'après midi
! |
22.08.2004 |
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Les jambes
encore toutes dures de l'étape du matin, il fallait remonter sur
le vélo pour l'échauffement du chrono qui se déroulait
en semi nocturne. 17ème au général, je m'élancais
donc dans la deuxième moitié du peloton (ordre inversé).
Les "contre la montre" n'étant pas ma tasse de thé,
j'étais un peu stressée au départ. J'ai quand même
remarqué que je commencais à mieux me connaitre au fil du
temps. Cet effort demande, je pense, beaucoup d'expérience et d'écoute
de ses sensations. Armée de mon fidèle cardiofréquencemètre,
je m'élancais prudemment dans les premiers kilomètres. En
effet, il y avait une grosse bosse très raide dès le début
du parcours et il ne fallait pas que je sois complètement carbonisée
après ! Il restait encore 15 km... la difficulté passée,
ouf, une bonne chose de faite ! Mais à mi parcours, je sentis un
courant d'air lorsque l'australienne Lorian Graham me doubla (elle était
partie une minute derrière moi... heureusement, elle signe quand
même le 2ème temps du CLM !). Je tentais de rester concentrée
quand même, et j'eus l'agréable surprise d'apercevoir la
voiture qui suivait Zabou, dans les derniers kilomètres ; elle
était partie une minute devant moi, ce qui signifiait que mon temps
n'était pas si catastrophique que ca ! Le dernier kilomètre
a failli mal se terminer puisqu'un signaleur un peu perdu barra la route
à la voiture que m'ouvrait la route (conduite d'ailleurs par hazard
par Serge, un fidèle supporter). Serge força le passage
et en une fraction de seconde, je réalisais que le signaleur était
en plein milieu de l'étroite route, à 500m de la ligne d'arrivée.
Je choississais le coté gauche, qui fut le bon... Ouf ! Mon temps
était plus que correct, même si Pucinskaite la vainqueur
du jour me reléguait à 3 minutes... 36ème de l'étape.
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Trophée
d'Or, 3ème étape, 86 km le matin |
22.08.2004 |
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Etape
nerveuse, beaucoup d'attaques, j'essaye de sortir à plusieurs reprises,
mais c'est la brésilienne Silva qui réussit à s'échapper
et à maintenir un faible écart sur la ligne. Nous arrivons
peloton groupé emmené à très vive allure dans
les derniers kilomètres. Slalomant entre les ilots directionnels,
les trottoirs et les autres filles, je ne parviens pas à me replacer
suffisament bien. Je finis 23ème déçue. Je pense
ne pas avoir assez roulé durant le mois d'août et je manque
de fraîcheur sur les fins d'étapes pour pouvoir disputer
les sprints.
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Trophée
d'Or, 2ème étape, 114 km |
21.08.2004 |
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Temps
correct mais vent très violent. Etape la plus longue de la course.
Beaucoup d'attaques dans la première moitié de course, puis
ça se calme. Je parviens à faire des points à l'un
des 2 GPM du parcours (qui ressemblait plus à un sprint qu'à
un GPM, je vous rassure !). Sprint massif, assez dangereux avec le passage
d'un pont à la flamme rouge puis d'un rond point. Mal placée
et un peu fatiguée je ne fais que 16ème.
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Trophée
d'Or, 1ère étape: CLM par équipe |
20.08.2004 |
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Je vais
faire un petit résumé de cette très jolie course
par étapes qui se déroulait du 20 au 25 août autour
de Saint Amand Montrond. Il s'agit d'une des plus importantes courses
par étapes de France, classée internationale, et dont l'initiateur
était Rémy Pigois, disparu beaucoup trop tôt en ce
début d'année 2004 et pour qui un vibrant hommage a été
rendu lors de la dernière journée de cette course. Nous
étions un peu plus d'une centaine d'engagées, représentantes
de plus de 20 pays différents. Je faisais partie de la sélection
Rhône-Alpes en compagnie de Karine Dalmais Depine, Fanny Riberot,
Magalie Mocquery, Sophie Creux et Sandrine Revol. C'est par un prologue
par équipe que le Trophée d'Or commençait le vendredi
soir en semi nocturne. Malheureusement, il pleuvait averse. Le classement
ne comptant que pour l'attribution des maillots, nous avions comme consigne
d'assurer pour faire le spectacle sans prendre de risque... Et pour un
show, nous avons fait un show !!! Tout d'abord, au bout de 3km (le parcours
comptait 11km dont une grosse bosse), alors que nous devions faire le
tour complet d'un rond point, je perdais l'adhérence et effectuais
une bonne glissade... Heureusement, sans faire tomber mes coéquipières.
Je revenais rapidement sur les filles avant la bosse. Mais après
la descente, nous nous sommes trompées de parcours et avons dû
faire demi tour ! Le temps que nous nous regroupions toutes les 6, c'était
déjà l'arrivée ! 13ème équipe sur 18...
Sans commentaire. C'est l'équipe française des Pruneaux
d'Agen emmenée par Elisabeth Chevanne Brunel qui signa le meilleur
temps, damant le pion aux équipes pro italiennes Fanini et Nobili.
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Allinges
: Devinez ma place ? |
16.08.2004 |
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De
l'autre coté du Lac Léman par rapport à chez moi,
se déroule depuis 6 ans, tous les 15 août, une course féminine
régionale. Et depuis que je suis remontée sur un vélo,
je l'ai disputée toutes les années, terminant dans les
10, puis dans les 5 et enfin, les deux dernières années,
à la 2ème place (derrière Aude Pollet en 2003,
et Bridget Evans en 2002). Le cicruit fait 15 km sur de jolies routes
de campagne et avec une bonne montée de 2km, à 5% environ.
Le premier tour s'est fait groupé et la bosse s'est montée
sur le rythme imposé par Virginie Moinard. Dans la 2ème
ascension, la junior Aude Pollet attaquait ; je me mis dans la roue
et nous partîmes à 3 avec Virgnie Moinard. Nous nous sommes
bien relayées et avons vite pris de l'avance. Dans la 3ème
ascension, je décidais d'attaquer à deux reprises pour
essayer de larguer Aude Pollet que je craignais en cas d'arrivée
au sprint. Elle me paraissait un peu plus juste, mais c'est Virginie
Moinard qui ramenait et nous abordions donc le dernier tour toutes les
3. Dans la dernière bosse, Virginie Moinard attaqua, et Aude
Pollet ne réagissant pas, je fis l'effort pour revenir. Le sprint
allait se jouer tactique, puisque à 1 km de l'arrivée,
nous faisions presque du sur place ! Ce qui ne me plaisait guère
étant données mes qualités de démarreuse...
Je lancais à moitié l'emballage avant le dernier virage,
pour ralentir ensuite. C'est Virginie Moinard qui lanca réellement
à 300 m de la ligne. Je réagissais instantanément,
mais elle fût victime d'un saut de chaine, qui d'ailleurs faillit
nous envoyer toutes les trois au tapis ! Aude Pollet me passa et je
pris encore et toujours la 2ème place.
Vendredi,
je pars pour le Trophée d'Or et là, si je fais 2ème
d'une étape, je serais déjà très très
heureuse !!! D'ici là, repos et boulot au programme ; et oui,
les vacances vélo ont une fin ! Et vu le nombre de primes sur
les courses, il faut bien travailler un peu pour gagner des sous sous
!
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Evires
: encore 2ème... La 10ème 2ème place de la
saison... Serais je une loseuse ??? |
08.08.2004 |
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Après
un week end de repos (et oui, je ne suis pas allée à Freienwil,
comme je l'avais annoncé), je suis allée à Evires
en Haute Savoie, non loin de chez moi. Nous étions une trentaine
au départ, un joli circuit de 4km à effectuer 15 fois,
valloné, avec une bosse juste avant l'arrivée, il faisait
grand beau et les paysages étaient magnifiques (une vue imprenable
sur le Môle pour les connaisseurs). Les premiers tours s'effectuèrent
piano, le peloton était emmené par Martine Gauthier et
Sabrina Henry-Lipnicki. Puis, Aude Pollet attaqua dans la bosse, suivie
par 2 filles, puis contrée par Bridget Evans et moi-même,
mais le peloton revenait rapidement. C'est au 5ème tour que je
plaçais l'attaque décisive au milieu de la bosse ; continuant
mon effort sur le faux plat, je voyais revenir l'australienne Bridget
Evans dans un premier temps ; je pensais un instant que nous allions
partir à 2, mais un petit groupe revenait ensuite avec la salvadorienne
Evelyn Garcia (qui défendra les couleurs de son pays dimanche
prochain aux JO), la junior de Chambéry Aude Pollet, la bourguignonne
Sylvie Gaillon et la VTTiste Laura Joubert. Nous nous entendimes très
bien et nous avons réussi à prendre un tour au peloton.
Les 2 derniers tours étaient animés par Evelyn Garcia
qui ne cessait d'attaquer, en vain. Laura Joubert fit les frais de ces
attaques et c'est à 5 que nous nous présentions pour l'arrivée.
J'aurais dû lancer le sprint, puisque celui-ci finissait par un
raidar, qui n'est pas mon fort, mais c'est Bridget Evans qui lanca,
je pris 5 mètres de retard, pour n'en combler que 3 sur la ligne
... Encore 2ème ! Mais les jambes étaient là, et
ce n'était qu'une petite erreur tactique. La glace et la baignade
au Lac d'Annecy qui suivirent me firent oublier cette 10ème 2ème
place de la saison...
Quant
au Trophée d'Or, ca y est, c'est sûr, j'y vais avec l'équipe
Rhône-Alpes, en compagnie de Karine Dalmais, Magali Mocquery,
Sandrine Revol, Fanny Riberot, et Sophie Creux ; puis j'enchainerais
sur la Coupe du Monde de Plouay en Bretagne sous les couleurs des Pruneaux
d'Agen.
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Programme
à venir... |
29.07.2004 |
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Maintenant
repos actif cette semaine. Lla prochaine course, ce sera dimanche 1er
Aout à Freienwil en suisse, non loin de Zurich. Elle comporte
un CLM de 16 km le matin et une course en petit circuit l'après
midi.
Prochain objectif, le Trophée d'Or, grande courses par étapes
internationale qui se déroule du 20 au 24 août autour de
St Amand Montrond. Reste à savoir avec quelle équipe je
vais le faire...
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Tour
de la Haute-Vienne : 4ème étape, je limite la casse!
6ème au général. |
25.07.2004 |
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Cette dernière étape longue de 92 km s'annonce très
difficile avec beaucoup de bosses très rapprochées les
unes des autres. A coup sur, le classement
final se joue aujourd'hui. Heureusement tout le monde est fatigué
et nous partons tranquillement. Mais au km23, les premières difficultés
font des dégats. La suissesse Annette Beuttler qui est impressionante
depuis la 1ère étape, ne cesse d'attaquer, pour enfin
décrocher toutes ses rivales au km 35. Elle terminera en solitaire
avec plus de 2 minutes d'avance. Elle remporte tous les maillots (général,
points, montagne, sprints...) ; elle était sur une autre planète...
Lors de l'attaque décisive, un groupe de contre se forme avec
notamment Guillé, Dalmais, James, Pollet et moi. Je m'accroche,
mais je ne peux guère aider le groupe car je suis trop juste.
Béatrice Thomas qui avait raté la bonne, revient comme
un boulet de canon, seule. Je pense à ce moment là que
nous allons aller au bout. Malheureusement les Pruneaux, aidés
par quelques individualités ramènent le peloton. Je suis
très fatiguée lorsque nous abordons les 10 derniers kilomètres.
Je vois s'échapper les mêmes filles avec James, Thomas,
Le Henaff et Finot ; je sais que c'est le bon coup, mais je ne peux
pas y aller...Je limite l'écart, termine 17ème de l'étape
et conserve ma 6ème place au général, ce qui n'est
déjà pas si mal.
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Tour
de la Haute-Vienne : 3ème étape, le chrono: Yes ! |
24.07.2004 |
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Repas,
récup' devant le CLM du Tour de France et zou, c'est reparti pour
un petit chrono de 4.3 km en nocturne. Je connais le parcours, puisque
c'est le même que les deux dernières années (moins
le faux plat du début). Je l'apprécie bien, et je suis très
motivée. J'ai une roue lenticulaire qu'un ami m'a gentiment prêtée
et je pousse ma préparation jusqu'à mettre mes couvre-chaussures
que je ne mets que lorsque j'ai un gros moral ! Je reconnais le parcours
une dernière fois : long faux plat descendant de 1km500, puis bosse
de 1km en 3 palliers, puis descente technique avec 3 virages et faux plat
montant jusqu'à l'arrivée. Je donne tout, mais ne suis pas
satisfaite de 2 de mes trajectoires dans la descente. J'aurais pu freiner
beaucoup moins... C'est peut-etre la vieillesse, je me sens de moins en
moins casse cou avec l'âge ! Je finis 6ème à seulement
13 secondes de la 1ère (une hollandaise), devant Magalie Finot,
Alexandra Le Henaff et compagnie. Je suis satisfaite.
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Tour
de la Haute-Vienne : 2ème étape |
24.07.2004 |
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Ce
n'est qu'après un repos de 12 heures que nous nous élançames
pour les 90 kilomètres de la 2ème étape à
10h du matin, l'étape de la veille s'étant terminée
aux alentours de 20h. Me sentant en forme, je me mêlais assez
tot à la bagarre avec Béatrice Thomas, le peloton perdait
quelques dizaines de filles, mais nous arrivions groupées à
une quarantaine de filles sur les 30 derniers kilomètres. Je
placais une attaque alors que le rythme s'était un peu ralenti.
Hélas, personne ne désira m'accompagner. Je me retrouvais
donc seule avec une vingtaine de secondes d'avance sur le peloton qui
réagissait finalement sous l'impulsion de l'équipe des
Pruneaux d'Agen qui travaillait pour Alexandra Le Henaff, porteuse du
maillot de leader. Dès que je fus reprise, Magalie Finot me contra
et je croyais un instant que Stéphanie Denuit, ma coéquipière
réussirait à prendre la roue. Malheureusement, Magalie
s'en allait seule à 20 kilomètres de l'arrivée.
Je savais qu'elle irait au bout mais j'avais fourni un trop gros effort
juste avant pour pouvoir l'accompagner... Dommage. Elle gagne l'étape
avec 6" d'avance sur le peloton. Je termine 12ème, mais
conserve ma place dans les 10 au général.
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Tour
de la Haute-Vienne : 1ère étape, l'hécatombe |
23.07.2004 |
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C'est
sur un circuit difficile car très valloné, long de 14
km, à parcourir 6 fois, que les 104 concurrentes s'élançèrent
pour la 1ère étape du Tour de
la Haute Vienne. Les conditions météo étaient éxécrables
avec de gros orages et une pluie incessante. A chaque tour, il y avait
des chutes... Je faisais donc les descentes à bloc, afin de me
retrouver en 1ère position dans les virages dangereux. Au moins
si je tombais, je ne pourrais m'en prendre qu'à moi même.
Il n'y a rien de plus énervant que de tomber à cause de
quelqu'un ! La course fut rythmée par les GPM qui étaient
très disputés avec notamment Anette Beutler, Delphine
Guillé, Karine Dalmais et Elisabeth Chevanne Brunel. Je me contentais
de suivre. Malheureusement pour elle, Zabou chuta lourdement à
mi-course et fut contrainte à l'abandon. J'étais décue
pour elle car je la voyais bien sur le podium final voire même
avec le maillot de leader sur les épaules tant elle avait l'air
d'avoir la forme. La fin de course fut marquée par l'échappée
solitaire d'Alexandra Le Henaff qui l'emporta avec 39" d'avance
sur un premier groupe de 16 concurrentes. Je terminais 6ème de
cette étape qui avait déjà fait de gros dégats
avec des petits groupes éparpillés dont certains accusant
plus d'une demie heure de retard...
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Tour
international féminin de Bretagne : 4ème jour, encore
5ème |
17.07.2004 |
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Temps
couvert, 93 km à effectuer entre Plédran et Yffiniac (la
ville natale de Bernard Hinault) se terminant sur un circuit de 6.6
km très usant à boucler 5 fois.
Rythme
de course rapide dès les premiers kilomètres, j'attends
le km 14 pour remonter en tête du peloton afin d'aider Elisabeth
Chevanne Brunel à faire les points du GPM pour assurer son maillot
à pois; mission accomplie, elle passe en 2ème position
et moi en 4ème, grappillant ainsi quelques points. Les jambes
font mal, mais répondent convenablement, je place donc une petite
attaque après la descente. Ca revient. Puis Gavlakova part seule,
mais ne prend qu'une poignée de secondes d'avance car le peloton,
sous la conduite du maillot jaune Magalie Finot roule fort derrière.
La jonction s'effectue et j'en profite pour placer un contre. Je me
retrouve seule avec une vingtaine de secondes d'avance, mais nous sommes
encore à 65 km de l'arrivée... J'effectue une dizaine
de kilomètres d'échappée solitaire en espérant
qu'un contre me rejoigne. Mais c'est le peloton qui revient. Juste après,
3 filles s'échappent dont Ludivine Henrion; mais elles seront
reprises. Nous abordons donc le circuit final en demi peloton (nous
ne sommes plus qu'une cinquantaine, l'autre demi peloton arrivera très
attardé). Les trente derniers kilomètres sont secoués
par de multiples attaques (des russes, Karine Dalmais, Delphine Guillé
etc...) mais c'est un sprint massif qui se profile. Chouette ! La ligne
droite d'arrivée fait presque 1 km, mais monte pas mal. Je n'arrive
pas à trouver la roue de LeFloch qui est de l'autre coté
de la route... Tanpis, je me retrouve entre Gavlakova et VanDamne. Je
donne tout ce que j'ai, et saute LeFloch sur la ligne, mais je ne finis
que 5ème. Pas si mal au vu de ma présence tout au long
de cette étape ! Et puis, je reste 15ème au général,
et Zabou conserve son maillot à pois; bilan sortif très
positif de ce Tour de Bretagne, dont les profils me convenaient à
merveille.
Un
petit mot en plus, pour remercier les Pruneaux d'Agen, Alain Brunel
et les 2 Nicolas qui m'ont permi d'effectuer cette course dans les meilleures
conditions et dans une ambiance excellente.
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Tour
international féminin de Bretagne : 3ème jour, 2 1/2
étapes |
16.07.2004 |
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CLM le matin avec 11.5 km très roulant. Ce n'est pas ma tasse
de thé, surtout qu'il n'y a aucun virage technique... Un boulevard
de faux plats. Je
donne tout ce que je peux, et finis dans un temps honorable à
1'20 de Cathy Moncassin, mais sans vélo spécifique, ni
roues lenticulaires. Je fais donc 32ème de l'étape, ce
qui n'est pas si mal que ca.
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Etape en ligne l'après midi, longue de 80 km entre Pipriac et
Saint Méen le Grand, se terminant par un circuit de 5.1 km à
faire 4 fois. J'ai des fourmis dans les jambes et je me retrouve en
échappée avec Magalie LeFloch à mi-course. Nous
comptons jusqu'à 30 secondes d'avance, mais le classement général
est en jeu, puisque Magalie est dans les 5 premières, et le peloton
revient donc. Un contre repart avec une belge puis une russe. Nous arrivons
sur le circuit final avec 1 minute de retard sur la russe qui a laché
sa compagne d'échappée. Le circuit est propice aux attaques
car très technique et valloné. Je tente ma chance en contrant
ma coéquipière Aurore Jeudy qui avait tenté de
partir, mais nous arriverons finalement groupées. Bien placée
au 500 mètres, je touche une roue (celle de Gavlakova ?) ce qui
me ralentit considérablement ( et me refroidit tout autant !),
mais je finis quand même 4ème du sprint, et donc 5ème
de l'étape. Zabou, est tombée dans le dernier tour avec
son maillot à pois, mais elle réussit à ne perdre
que quelques secondes au général et reste 5ème.
Belle journée encore pour notre équipe des Pruneaux d'Agen.
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Tour
international féminin de Bretagne : 2ème jour, dur,
dur ... |
17.07.2004 |
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107
km à parcourir sur un circuit de 12 km contenant un bonne bosse
juste avant l'arrivée. A mon grand étonnement, les jambes
ne sont pas trop
douloureuses en début de course, et lorsque les attaques menacantes
commencent, je suis devant. Un premier groupe se dessine avec LeFloch,
Zabou, Finot, quelques autres, Gavlakova et moi. Mais Gavlakova ne roulant
pas, le peloton revient et les mêmes filles ressortent en puissance,
mais sans Gavlakova et sans moi ... Je les vois s'éloigner, c'est
trop tard... Je suis fatiguée et les gros efforts de la fin de
course d'hier me pèsent encore dans les jambes... Les 30 derniers
kilomètres de cette étape me paraissent une éternité.
Je suis vidée et en sur-régime. Je ne peux pas disputer
l'arrivée et j'arrive au sein du peloton, lessivée. J'ai
raté de peu l'échappée décisive qui fera finalement
le classement final; mais je pense que même si j'avais pu l'accrocher,
j'aurais sauté ensuite, car j'étais vraiment pas bien en
fin de course. Je perds donc 1'25 sur les 9 filles de devant, et suis
donc 10ème au général provisoire à 49 secondes
de la leader LeFloch.
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!Tour
international féminin de Bretagne : 1er jour, et encore une
2ème place... |
14.07.2004 |
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Je suis
ravie ! Quelle fin de course ! Sur un parcours relativement plat, mais
avec un peu de vent, long de 87 km, je me sens à l'aise dès
le début de la course. J'essaie de me glisser dans des coups, mais
il faudra attendre le km 55, pour que je réussisse à sortir.
Je contre une échappée d'une dizaine de filles, et pars
en compagnie de Delphine Guillé et
la russe Kortova. Nous nous entendons à merveille et creusons un
peu l'écart qui monte à 40 secondes à 20 km de l'arrivée.
Impossible cependant de se reposer un peu tant que nous n'avons pas atteint
la minute d'avance... A 5 km de l'arrivée, l'écart oscille
entre 15 et 30 secondes... Les voitures de dépannage neutre nous
doublent, s'arrêtent, nous redoublent... Celà veut dire que
les attaques fusent derrière... En pensant à l'équipe
Nobili, et à l'équipe de Belgique qui ont de très
bonnes sprinteuses, je me dis qu'on va se faire reprendre à 200
mètres de la ligne comme les 2 échappés de l'étape
du Tour d'hier ! Mais Delphine, la russe et moi jetons nos dernières
forces dans les relais. Nous voyons revenir comme un boulet de canon la
slovaque Gavlakova à 3 km de l'arrivée. Elle passe des relais
très appuyés et parait très fraiche ! C'est d'ailleurs
elle qui lance le sprint au 600 mètres, vent de face ! Je me mets
dans sa roue, mais au moment de la déborder, elle fait un écart.
J'échoue à son pédalier. 2è de l'étape,
et maillot vert c'est déjà pas si mal ! Je marque du même
coup mes premiers points UCI !
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Course
régionale à Cluses : 5ème place |
11.07.2004 |
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Nous
étions une bonne trentaine d'engagées sur la liste de
départ de cette course régionale organisée par
le Vélo Club de Cluses Scionzier, en Haute Savoie. Le circuit,
long de 4.5 km, comprenait une jolie petite côte de 400 m environ
à 8 ou 9 %, suivie d'une descente sinueuse et d'une portion de
plat (avec vent de face). Dès le 1er des 13 tours, le rythme
était assez élevé sous l'impulsion de Virginie
Souchon notamment. C'est au 2è tour que cette dernière
s'échappa en compagnie d'une américaine, Cyndi Caroll,
et d'Alna Burato qui était distancée rapidement. Les deux
fugitives prirent rapidement plus d'une minute d'avance puisque derrière,
la présence de Jeannie Longo démotivait certaines filles
d'attaquer. Ce qui ne fut pas le cas d'Aurore Jeudy qui tenta sa chance
en rejoignant Alna Burato, mais le peloton se regroupa au 5è
tour. Peu après, alors que l'écart avec les échappées
était de 1'30", Jeannie Longo attaqua une première
fois sur le plat ; en vain. J'étais sur mes gardes, car elle
n'allait certainement pas s'arrêter là... Quelques minutes
plus tard, elle réaccéléra au pied de la bosse
et la fit monter à un train très soutenu. Seules Karine
Dalmais, l'australienne Bridget Evans et moi réussissions à
suivre. Malheureusement,
l'australienne ne passait pas les relais et nous ne reprenions pas beaucoup
de temps sur les échappées. Longo attaqua encore deux
fois et Evans lacha prise. Je serrais les dents, mais la 3è attaque
de Longo nous fut fatale à Karine Dalmais et à moi...
Elle est décidément sur une autre planète. Elle
est revenue facilement sur les deux de devant et arrive seule détachée
pour la 1ère place avec plus d'une minute d'avance... Karine
et moi, nous nous sommes bien relayées mais nous n'avons réduit
l'écart avec Souchon et Caroll qu'à 30 secondes. Au sprint
pour la 4è place, Karine me devance d'un demi boyau (voire un
quart ;-))! Je finis donc 5è et le peloton arrive 2'30"
derrière nous.
Les
prochaines news viendront de Redon en Bretagne puisque nous partons
mardi et la 1ère étape du Tour de Bretagne est mercredi.
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Coupe
de France Manche Atlantique |
8.07.2004 |
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Dernière
manche de la Coupe de France 2004 (et oui, ca sent déjà
la fin de la saison...), cette course fût différente des
autres manches de par son déroulement, mais aussi de par son
nombre de participantes... Nous n'étions en effet qu'une quarantaine
de concurrentes au départ, mais les 10 premières du classement
général étaient présentes, et celà
promettait une course dans la course. Pour ma part, 11è au classement
Coupe de France, j'espérais avoir droit à un bon de sortie,
malheureusement, ce ne fût pas le cas. Sur un circuit valloné
sans grande difficulté de 22.8 km à parcourir 7 fois,
je me sentais à l'aise dès les premiers tours de roue
et me retrouvais donc dans une échappée de 4 filles en
compagnie de Delphine Guillé, Magali Mocquery et Aude Pollet.
Aucune n'étant bien placée au classement Coupe de France,
j'y croyais et roulais. Mais le peloton revint rapidement. C'est à
ce moment que Magali Finot tenta sa chance en nous contrant et partit
pour un long raid en solitaire qui aboutira à une victoire amplement
méritée après 50 km d'échappée. Derrière,
mes 2 collègues d'échappée Guillé et Mocquery
repartirent; je ne sais pas ou j'étais à ce moment là,
mais j'aurais bien fait de les suivre... Elles termineront respectivement
2è et 4è. Je ressors pendant une dizaine de kilomètres
avec Zabou car nous sentons que le peloton s'endort, mais Sonia Huguet
revient avec Elodie Touffet et Zlatica Gavlakova, condamnant notre échappée,
puisque Jeannie Longo ramène le peloton dès que Sonia
bouge une oreille. Seules Marina Jaunatre tout d'abord, puis Pitel ensuite,
parviennent à s'extirper du peloton. Je cours très mal
puisque je ne saute pas dans les bonnes roues. La suite de la course
est faite d'attaques, de contre attaques, dans lesquelles Sonia Huguet
est toujours présente, bien décidée à essayer
de détroner Longo au classement final. Du coup, je n'arrive pas
à ressortir et termine 14è, très décue.
Pour couronner le tout, je fais partie des filles tirées au sort
pour le controle anti-dopage (le premier de l'année sur une Coupe
de France). Aucun soucis, je m'y rends rapidement, en remarquant seulement
que depuis 3 ans que je cours, celà fait le 5ème contrôle,
et tous, tirés au sort...Alors que certaines ne sont jamais controlées...
Hazard ou coïncidence ?
Cette
semaine, au niveau entrainement, ce sera endurance vallonée,
puis une course régionale Dimanche midi à Cluses en Haute
Savoie, et mardi 13, je repars pour la Bretagne afin de disputer le
Tour Féminin International de Bretagne dans l'équipe des
Pruneaux d'Agen avec Elisabeth Chevanne Brunel, Karine Dalmais, Nadia
Triquet, et Aurore Jeudy. Ce sera un niveau très relevé
je pense, mais je suis très contente de pouvoir y participer
pour la première fois.
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Programme
à venir ... |
28.06.2004 |
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Dimanche
4 Juillet : Coupe de France à Brest (dernière manche),
mais l'organisateur parait indécis pour des raisons de nombres
d'engagées et de frais de transport... Si je n'y vais pas j'irais
à Lyon samedi soir pour faire une semi-nocturne.
Du mercredi 14 au dimanche 18 Juillet, je vais disputer le Tour
de Bretagne, qui est une course internationale, sous le maillot des
Pruneaux d'Agen, grâce à Alain Brunel qui m'accueille dans
son équipe.
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Championnat
de France |
28.06.2004 |
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Grand
rendez-vous de la saison pour certaines puisque le maillot tricolore
est en jeu, les Championnats de France se sont déroulés
à Pont du Fossé dans la magnifique vallée du Champsaur,
non loin de Gap. Je faisais partie des 11 filles sélectionnées
en Région Rhône-Alpes et je m'alignais donc au départ
parmis les 80 concurrentes engagées. Le parcours, long de 22.4
kilomètres, ne me convenait pas du tout puisqu'il comprenait
une ascension de 6km dont les pourcentages variaient de 5 à 10%.
Il y avait ensuite du faux plat durant 6km, puis une descente rapide,
mais pas technique, et enfin un long plat roulant de 6km menant à
l'arrivée. Nous avions 5 tours à effectuer soit 112km.
Le
départ fut donné à 9h15 du matin. Je me plaçais
correctement pour aborder la montée et ne pas me laisser piéger
d'entrée. C'est Marion Clignet qui imprima le rythme. Quelques
filles furent déjà lachées car on montait bon train.
Les premières attaques eurent lieu sur le faux plat. Mais c'est
dans la descente que la première échappée du jour
se dessina. Bonne nouvelle, je m'y trouvais, en compagnie de Cathy Marsal,
Magalie LeFloch et Virginie Moinard. En passant sur la ligne, nous comptions
une trentaine de secondes d'avance ; je me disais que c'était
bien dommage que Magalie LeFloch soit avec nous, non pas que je ne l'aime
pas, mais le peloton aurait pu nous laisser partir s'il n'y avait eu
que les deux autres et moi puisque nous n'étions pas des grimpeuses,
mais avec LeFloch, c'était mission impossible. Nous nous sommes
faites reprendre au milieu de la montée, après une dizaine
de kilomètres à l'avant de la course. C'est au sommet
de cette bosse que Sonia Huguet placa une attaque qui allait être
la cause de l'échappée du jour, puisque 4 concurrentes
prenaient le large: Huguet, Elisabeth Chevanne Brunel, Sandrine Marcuz
et Karine Dalmais (de mon comité). Derrière les attaques
fusaient. Je restais placée aux avant-postes et réussit
à me glisser dans un contre en compagnie de Stéphanie
Denuit, Martine Gauthier et Cathy Marsal. Après quelques km,
l'avant garde du peloton revint sur nous au mileu de la 3e ascension
du jour (km55). Elles étaient une dizaine et il me fallait à
tout prix m'accrocher car c'était le bon wagon. Malheureusement,
les derniers kilomètres de la montée étaient les
plus raides et je perdais quelques longueurs en compagnie de Denuit
et LeFloch. Zut, zut et zut... Il ne me restait plus qu'à attendre
le retour de filles de l'arrière pour constituer un petit groupe
d'une vingtaine. Devant, Huguet creva et Longo écrasa la fin
de course. Notre groupe arrivait pour la 17ème place, mais surtout
pour la 3ème place en catégorie espoir. N'ayant plus rien
à perdre, je me mis au service de Fanny riberot, Nathalie Tirard
Collet et Aurore Jeudy, les 3 espoirs du comité présentes
à mes cotés et roulais en leur compagnie pour reprendre
Emilie Harmand qui s'était échappée dans la dernière
bosse. Je lancais ensuite le sprint à 500 mètres, puis
m'écartais à 150 mètres de la ligne pour laisser
passer Fanny Riberot qui monta sur la 3ème marche du podium espoir,
en finissant 17ème. Je terminais pour ma part à la 24ème
place.
Le bilan est très positif pour la Région Rhône-Alpes
et pour moi personnellement car sur un tel circuit, je ne pensais pas
pouvoir me montrer autant.
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Jassans,
course du club |
19.06.2004 |
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Je
me devais de participer à la seule course organisée par
mon club, le Vélo Club Caladois. C'est avec les jambes encore
dures du Tour de la Drôme et surtout la tête encore trouble
du mariage de mon frère, que je m'alignais au départ.
Nous étions une grosse trentaine et c'est Aude Pollet qui mit
le feu aux poudres en attaquant dès le départ. Etonnamment,
mes jambes étaient bonnes. Je suivais, puis contrais à
plusieurs reprises. Mais mes attaques ne suffirent pas à éclaircir
le peloton. Certes, on notait quelques lachées, mais entre les
ascensions, les filles ne roulaient pas du tout et tout le monde se
regroupait. Sandrine Revol en profita pour nous fausser compagnie et
prendre rapidement 3 minutes d'avance. Un petit groupe de contre se
forma avec Aude Pollet, Véronique Dubois, Fanny Riberot et moi,
mais Audrey Perreon, pourtant de mon club, ramena le peloton... Au bout
de 40 km, je décidais de mettre pied à terre, afin de
me réserver pour les Championnats de France. Cette semaine, 2
sorties de récupération et RDV avec l'équipe Rhône-Alpes
vendredi après midi vers Gap pour reconnaitre le parcours qui
s'annonce difficile.
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Tour
de la Drôme 4è jour, |
17.06.2004 |
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Etape
dans le Vercors, avec départ à St Nazaire en Royans et
arrivée à St Jean en Royans. Paysages magnifiques, mais
chaleur suffocante... Mes jambes ne sont pas si mauvaises que ca malgrès
ma grosse journée de la veille. J'essaye de me glisser dans des
coups dès les premiers kilomètres, mais le peloton n'est
pas décidé à laisser des bons de sortie. La course
se joue dans le 2eGPM, je me retrouve dans le 2ème groupe et
finis la course tranquillement en arrivant à 4 minutes, pour
la 28ème place. Mes parents et des amis sont venus me voir à
l'arrivée ; ils auraient mieux fait de venir la veille ! Car
un sprint pour la 28e place, il y a plus intéressant... C'est
mon dernier jour de course, puisque le samedi, je suis témoin
pour le mariage de mon frère et je troque donc le cuissard pour
la jupe !
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Tour
de la Drôme 3è jour, 2 étapes ! |
16.06.2004 |
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Journée
fructueuse !!!
Le matin se déroulait le contre-la-montre par équipes
sur un parcours valloné, roulant, de 16 km. Mon équipe
ne partait malheureusement qu'avec 4 filles puisqu'Alna Burato avait
dû abandonner la veille, mais le moral était quand même
au beau fixe. Nous partîmes sur un rythme rapide, favorisé
par un profil descendant et un fort mistral qui nous poussait. Sandrine
revol, Audrey Perreon, Fanny Riberot et moi passions avec le 1er temps
intermédiaire à mi course, alors que la moitié
des équipes s'étaient déjà élancées
; nous n'en n'attendions pas moins ! La fin du parcours était
beaucoup plus difficile, avec un vent 3/4 face et une petite montée.
Nous ne nous désunîmes pas pour autant et nous signâmes
le meilleur temps provisoire en 23'02. Au final, notre équipe
termina 4è, à quelques secondes seulement de la 3ème
place des néo zélandaises. Nous étions ravies !
L'étape
en ligne de l'après midi comportait 3 Grand Prix de la Montagne,
sur une distance de 70km. Dès la première ascension, je
sentais que mes jambes répondaient bien mais qu'il me serait
difficile de faire quelque chose dans les bosses. J'attaquais donc plusieurs
fois sur le plat. Une petite échappée se dessina avec
Virgine Souchon, une autre fille et moi, mais tout est rentré
dans l'ordre lorsque nous avons tourné sur une route Nationale,
vent de dos. Au loin, je voyais que nous n'allions pas tarder à
changer de direction, et que nous allions donc nous retrouver vent de
coté, sur une plus petite route. Je remontais donc me placer
dans les premières positions du peloton. Ca sentait la bordure...
Comme prévu, les attaques redoublaient jusqu'au moment ou une
allemande réussissait à s'extirper du peloton. Devant
le peu de réaction, je placais une nouvelle attaque dans un faux
plat montant. Personne ne prit ma roue et je me retrouvais donc en "chasse
patate", l'allemande à 20 sec devant moi et le peloton à
20 sec derrière... Position pas idéale du tout... Mais
je n'avais pas le choix et je devais battailler en plus contre ce satané
vent de face... Heureusement, au bout de quelques kilomètres
qui me parurent une éternité, l'allemande se releva pour
m'attendre. Il ne nous restait plus qu'à nous entendre pour parcourir
les 50 km restant. L'avance stagnait à 50 sec, alors que nous
roulions fort ; je me faisais un peu de soucis car le prochain GPM se
rapprochait... Heureusement, le peloton ralentit et nous comptions plus
de 2 minutes à 25 km de l'arrivée. Mais cet écart
était trop important car je devenais à ce moment là
virtuel maillot jaune, et c'est pourquoi ma collègue d'échappée
se mit à prendre de plus petits relais pour protéger sa
leader qui était au départ de l'étape, 1ère
au général. Nous arrivâmes dans le dernier kilomètre
avec une minute d'avance et la gagne allait donc se jouer au sprint
entre nous deux. Idéalement placée dans la roue de Claudia
Stumpf, j'attendais qu'elle lance le sprint car nous avions vent de
face. Malheureusement elle était la plus forte puisque je ne
parvenais à la remonter complètement et échouais
pour une demie roue... J'étais très décue, mais
j'apprenais ensuite qu'elle fut vice championne du monde junior à
Zolder lors d'une arrivée massive au sprint ; celà me
réconfortait un peu, mais un peu seulement...
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Tour
de la Drôme 2ème étape |
16.06.2004 |
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Ces
80 km apparaissant plus faciles sur le papier que la veille, mais qui
au final s'avéraient être beaucoup plus fatiguant. Je réussissais
à provoquer une échappée de 7 concurrentes dans
le premier tiers de la course. Malheureusement l'écart n'excéda
pas la minute et nous attaquâmes la montée sur Larnas avec
trop peu d'avance pour que je puisse basculer avec les meilleures. Heureusement,
je me retrouvais dans un groupe qui réussissait à revenir
après une chasse d'une quinzaine de kilomètres. La fin
de course fut très rapide puisqu'il y avait une échappée
de 4 filles et que certaines grosses équipes n'étaient
pas représentées. Un regroupement général
s'effectua juste avant le dernier Grand Prix de la Montagne qui se trouvait
à quelques kilomètres de l'arrivée. Un groupe de
10 s'échappait dans la montée et je me retrouvais dans
le 2ème groupe qui comprenait une dizaine de concurrentes. Je
terminais 13è de l'étape à 33" des filles
de tête.
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Tour
de la Drôme 1ère étape |
15.06.2004 |
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70
filles au départ, un temps de saison, des paysages magnifiques,
le décor était planté lorsque nous nous élançâmes
de Buis-les-Baronnies ce mardi
15 juin. Je portais les couleurs de la région Rhône-Alpes,
puisque je faisais partie des 10 filles sélectionnées
pour participer à cette épreuve en vue de la préparation
aux Championnats de France sur route qui se dérouleront samedi
26 juin. Marie-Francoise Potereau et Antoine Jean, les deux CTS du comité
encadraient donc les deux équipes Rhône-Alpes. La 1ère
étape s'annoncait comme la plus difficile du Tour, puisqu'elle
comportait 2 longs cols de 6 km chacun, placés en fin de parcours.
Ne visant pas le classement général (mon frère
se mariant le dernier jour du Tour, je devais abandonner au départ
de la dernière étape...), j'avais comme objectif d'essayer
de me glisser dans des échappées durant cette semaine
et de protéger une éventuelle leader de notre équipe
pour le classement général. Cette 1ère étape
se joua en fait dans le dernier col, ou je perdais contact avec les
meilleures. Je réalisais ensuite une descente dans les voitures
suiveuses en espérant revenir, mais je finissais 28e à
2'02" de la lauréate du jour (Priska Doppmann) et à
44" du premier groupe.
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Championnats
Rhone Alpes sur piste |
13.06.2004 |
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C'est
avec une semaine de retard que j'écris ce petit compte-rendu,
puisque je reviens seulement chez moi et qu'il m'a été
difficile de trouver des lignes téléphoniques pour me
connecter durant le Tour de la Drôme...
Samedi
12 juin, j'ai disputé l'épreuve de la Course aux points
sur la piste d'Eybens près de Grenoble. Motivée et ayant
de bonnes jambes, je m'échappais rapidement an compagnie de Marie
Pommard. Cette dernière craquant après le deuxième
sprint, j'étais contrainte de finir seule. Malgré un vent
violent, je réussissais à prendre 1 tour au peloton, et
il ne me restait ensuite plus qu'à contrôler en passant
les relais pour éviter tout retour par l'arrière. Je remportais
donc le titre de Championne Rhône-Alpes de cette discipline, comme
l'an passé. Le lendemain matin, toujours sous un vent très
fort, se déroulait la poursuite, sur 3km. J'en avais fait un
mini objectif, puisque c'était apparemment la seule chance de
parvenir à me sélectionner aux Championnats de France
piste. En effet, les CTS du comité n'emmènent chaque année
que la (ou les) coureuses ayant réalisé les minima en
poursuite, et lui font faire ainsi la poursuite et la course aux points
aux Championnats de France. Malheureusement, n'ayant pas préparé
spécifiquement cette épreuve, je réalisais un départ
beaucoup trop rapide. Les jambes tétanisées, je ne parvenais
pas à rester dans le rythme et ne pouvais prendre que la 3è
place, dans un temps loin du temps de qualification. Adieu les Championnats
de France...Il n'y aura d'ailleurs aucune fille représentant
le comité, puisqu'aucune n'est passée en dessous de la
barre des 4'10", ce qui était difficile d'ailleurs avec
un tel vent. Mais je reste convaincue que c'est une erreur stratégique
de la part des sélectionneurs, car une course aux points est
une course ouverte, ou tout peut arriver, d'autant plus avec des filles
rapides au sprint. De plus, il y a chaque année, un nombre de
plus en plus réduit de coureuses au Championnats de France sur
piste et celà donne une image négative du cyclisme féminin,
tout en ne motivant pas les plus jeunes à s'aligner sur des épreuves
de piste, notamment sur les Championnats régionaux, puisque cela
n'ouvre aucune porte...
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Encore
une victoire à Thairy ! |
07.06.2004 |
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C'est
toujours sous le soleil que j'ai disputé dimanche une course
régionale organisée par le club de St Julien en Genevois.
Cette épreuve se déroulant à une vingtaine de kilomètres
de chez moi, et ayant pas mal de supporters sur le bord du circuit (dont
mes parents), je me devais de faire quelquechose pour rattrapper ma
désillusion des Championnats Rhône-Alpes. Le très
joli circuit de 3.2 km semblait me convenir puisqu'il s'avérait
être assez roulant, malgré un bon petit "raidar"
de 200m. Nous devions le parcourir 20 fois, soit un total de 64 km.
Une trentaine de filles étaient au départ et j'effectuais
une première petite attaque
pour jauger de l'état de fatigue de mes jambes et voir si l'omnium
de piste de la veille n'avait pas laissé de trace. Rassurée,
je restais dans les premières position du peloton et observais.
Comme d'habitude, le VC St Julien prit les choses en main, par l'intermédiaire
de Sandrine Revol, qui partait seule alors qu'il restait 50 km à
parcourir. Derrière, le peloton maintenait un petit rythme mais
les attaques commencaient à fuser. A la mi-parcours, je décidais
de durcir la course en attaquant plusieurs fois. Nous nous retrouvâmes
à 9 en contre derrière Sandrine, qui commencait à
fatiguer. A 5 tours de l'arrivée, je rattaquais, mais les filles
revenaient rapidement. Karine Dalmais contrait, suivie d'Alna Burato.
Les voyant prendre le large, et sentant que les autres filles étaient
trop fatiguées pour revenir, je ramenais le petit groupe, pour
rattaquer derrière et enfin faire un écart. Seules Karine
et Alna suivirent. Nous nous relayâmes impeccablement et prîmes
le large. La victoire allait se jouer entre nous 3. J'étais attentive
dans le dernier tour, pensant qu'une des 2 allait essayer d'éviter
le sprint ; mais non. Nous ralentîmes nettement dans le dernier
kilomètre en s'observant et en se placant. Je n'étais
d'ailleurs pas idéalement placée, en 2e position, derrière
Alna et devant Karine, mais nous avions le vent dans le dos donc lancer
le sprint était, je pense, la meilleure solution. Voyant la ligne
se rapprocher et notre vitesse flirter avec les 20km/h, je lancais donc
le sprint pour le remporter d'une petit longueur sur Karine et Alna.
Youpi ! Ma maman allait avoir son bouquet pour la fête des mères
!
La semaine qui arrive sera une semaine de récupération,
puisque les Championnats Rhône-Alpes sur piste s'enchaîneront
avec le Tour de la Drôme deux jour plus tard, puis le mariage
de mon frère (ce sera peut-être ça le plus fatiguant
!!!) et la course de Jassans organisée par mon club... 4 jours
de repos et zou, direction les Championnats de France sur route le 26
juin. Beau programme en persepective !
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1ère
de l'omnium sur piste à Lyon |
06.06.2004 |
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C'est
sous un soleil radieux que j'ai disputé les 3 épreuves
de cette omnium comptant pour le Challenge Mozaïc, challenge dont
la leader avant cette 3è manche était ma coéquipière
et part'naire d'entrainement Sabrina. La course Scratch fut remportée
par Anne karelle qui partit seule de loin, je fais 3è. Je gagnais
ensuite la course élimination et faisais 2è du 500m départ
arreté. Cet essai avant les championnats Rhone Alpes me permit
de faire des réglages sur mon vélo et surtout d'essayer
différents braquets. En effet, entre le braquet que je mets l'hiver
pour m'entrainer au vélodrome de Genève et celui que je
vais mettre pour la poursuite, il y a une sacrée différence!
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Le
week-end prochain : piste et route au programme |
03.06.2004 |
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Etant
donné les mauvaises conditions météo qui perdurent
depuis le début de la semaine, j'ai un peu de temps pour mettre
à jour mon site !
Je serai au vélodrome de la Tête d'Or à Lyon, samedi
après midi, pour disputer une manche du Challenge Mozaïc
et reprendre mes marques sur piste en vue des Championnats Rhône-Alpes
qui auront lieu le week-end d'après à Grenoble. Et dimanche,
je disputerai une course régionale sur route à St Julien
en Genevois, près de chez moi. Les jambes sont bonnes et le moral
au beau fixe, pourvu que ça dure!
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