Fin de carrière, fin du CaPaPo Fan!Club...
20.01.2005

Le dernier journal du CaPaPo Fan!Club est en ligne.

Fin de saison, fin de carrière...
13.09.2004

Rotterdam, dernier dossardEt oui, c'est décidé, j'arrête la compétition. J'aurais bien évidemment souhaité terminer différemment, mais c'est comme ça, et je pense que cette chute a renforcé encore plus ma décision. Et puis, finir sur une sélection en équipe de France, c'est déjà pas si mal.
Les raisons de mon arrêt ? Il y en a beaucoup. Je souhaite désormais profiter différemment de la vie, de mes week end, me rapprocher de mes amis, de ma famille. M'investir un peu plus dans mon travail, fonder une famille.
Mes dernières courses avaient un goût étrange. D'un coté, j'étais très bien physiquement, et je sentais que ma progression pouvait encore s'étendre sur des années ; mais d'un autre, je manquais un peu de motivation. Difficile de se frotter aux meilleures mondiales sans penser au fossé qu'il existe entre nous, tant au niveau des infrastructures, qu'au niveau biologique...
Celà fait 4 ans que j'ai repris la compétition de vélo et je n'ai cessé de progresser. J'ai repoussé les limites de la souffrance que je n'avais jamais explorées auparavant, j'ai appris à mieux connaître mon corps. J'ai aussi rencontré un tas de personnes différentes, dont certaines m'ont beaucoup apporté. L'expérience de l'an passé avec cette saison de grandes courses internationales dans un Groupe Sportif a été aussi très enrichissante.
Aujourd'hui, j'ai bientôt 30 ans et je tourne la page. Je désire toutefois rester dans le milieu du vélo qui est avant tout une passion pour mon mari et moi. Alors, qui sait, peut-être serais-je un jour médecin de course, entraîneur ou directeur sportif?

Importance du casque sur un vélo +++
08.09.2004
Je pense que mon casque (bien abimé lors de la chute...) m'a sauvée la vie, puisque je n'ai qu'un gros hématome occipital et une petite plaie à l'arrière du crane dû à l'impact du casque. Portez le !
Lourde chute à Rotterdam
08.09.2004

Tout se déroulait à merveille lors de ce premier déplacement avec l'Equipe de France sur la manche de Coupe du Monde à Rotterdam. Bonne ambiance entre les filles, un staff très sympa, un hôtel confortable, le beau temps, la fête dans la ville, un circuit dont le profil me convenait, de super bonnes jambes... Bref, trop beau pour bien se finir... La course démarrait sur les chapeaux de roues et une échappée se dessinait sur le passage d'un gros rond point au kilomètre 25. 9 filles en tête, représentant 9 équipes différentes (dont Nurnberger, l'Australie etc.), aucune fille bien classée au classement de la Coupe du Monde... et malheureusemnt pas de francaise. A 45 secondes d'avance, voyant que personne ne roulait, nous (les 6 filles de l'Equipe de France) sommes montées en tête de peloton et avons fait un joli CLM par équipe durant une quinzaine de kilomètres. Nos efforts furent récompensés puisque nous fîmes la jonction, sans nous faire contrer. Nous avions fait 43 km durant la première heure de course... Le rythme devenait plus régulier, il y avait moins d'attaques et c'est en pleine ligne droite, à 45 km/h, alors que je me trouvais dans les 25 premières du peloton qu'une fille fit un gros écart sur ma gauche, me propulsant sur la droite et je ne pus ni freiner, ni éviter la chute, en plein milieu de la route... Sonnée, je percus tout de suite des fourmillements dans mes deux mains et une violente douleur à l'arrière de la tête et dans le cou. Je ne vous dis pas l'angoisse... Je fus transportée dans une clinique à 60km de Rotterdam. Nulle de chez nulle, cette clinique. Un interne perdu, pas de service d'urgence, juste un service de radio, pas d'infirmière (je suis rentrée avec des gravillons et des morceaux de cuissard incrustés dans les fesses...), pas de glace, pas d'antalgique. Bref, inacceptable. J'ai donc refait un bilan radio en France, qui n'était pas rassurant. Heureusement l'IRM et l'avis du neurochirurgien l'était un peu plus. Pas d'opération, pas de séquelles neurologiques (les fourmillements dans ma main gauche devraient disparaitre) juste des séquelles douloureuses, un bon collier cervical bien rigide et une surveillance radiologique rapprochée. Ouf !
Super pour une première sélection en équipe de France!

Ma 1ère sélection en équipe de France !
02.09.2004
J'ai eu l'agréable surprise d'apprendre ma sélection en Equipe de France pour la prochaine manche de Coupe du Monde qui se déroule dimanche 5 septembre à Rotterdam aux Pays Bas. Sur un parcours plat de 140 km, assez souvent venté, il va falloir jouer des coudes pour rivaliser avec les meilleures. Je suis motivée, en forme et ravie de porter le beau maillot tricolore.
Coupe du Monde de Plouay, la poisse ...
28.08.2004
Après quelques jours de repos dans un douillet petit gîte de Bretagne en compagnie de l'équipe des Pruneaux d'Agen, je m'élançais au milieu d'une centaine de filles venues du monde entier sur le mythique circuit de Plouay. Les aires de stationnenment de camping cars affichaient complets, le public avait répondu présent à ce grand rendez vous, et même la météo était de la partie, puisque le soleil pointait son nez ! Je portais le maillot de cette sympathique équipe des Pruneaux, accompagnée de Zabou, Aurore Jeudy, Eva Potocna, Karine Gautard et Clotilde Giraudo. 8 tours de 14km comprenant une ascension de 1.4km juste après la ligne, puis la fameuse ascension du Ti Marek de 1.6km peu avant l'arrivée. C'était grand ! Se retrouver dans le même peloton que la Championne Olympique d'Athènes (Carrigan), la leader de la Coupe du Monde (Wood), Zabirova, Melchers etc... Celà me rappelait des souvenirs de l'an passé ! Ne me faisant pas beaucoup d'illusions sur mes chances dans le final, j'étais la première attaquante du jour ! Contrée par Cathy Marsal qui elle, réussissait à rester un tour entier devant ! Dans le 2ème et 3ème tour, je montrais mon nez en tête de course, mais l'équipe d'Australie cadenassait la course. Beaucoup d'attaques fusaient et les dégats s'effectuaient par l'arrière. Je serrais les dents dans les ascensions pour rester au contact. Nous étions plus qu'une cinquantaine et il restait 15 km à parcourir, lorsque je fus victime de la seule et unique crevaison de ma carrière... En plein milieu du Ti Marek quand l'échappée décisive se décidait... Bien sur, je n'espérais pas être aux avant postes, mais j'aurais pu terminer dans ce qui restait du peloton... Au prix d'un gros effort durant 5km, je revenais, pour sauter juste après dans la dernière ascension... Je fais les 10 derniers kilomètres toute seule et arrive à 2 minutes du peloton, 58ème...
Trophée d'Or, 6ème étape, 85 km, la dernère !
24.08.2004
Quelques tours sur un circuit autour de la ville départ, un aller vers la ville d'arrivée et quelques tours dans St Amand, voilà le programme ! C'est parti sur les chapeaux de roue puisqu'une échappée royale prit forme dès les premiers kilomètres, avec Cathy Marsal, Edita Pucinskaite et une fille de l'équipe italienne Nobili. Les jambes faisaient très mal et le supplice dura presque 20 kilomètres... Tout rentrait dans l'ordre par la suite... Heureusement ! J'évitais ensuite de peu une grosse chute qui envoyait une dizaine de filles au sol... Se rapprochant de St Amand, je mis mon plan en éxécution. N'étant pas suffisament costaude pour disputer les sprints depuis le début de la course, je voulais essayer de sortir avant l'arrivée sur le circuit, voire sur le circuit. Je passais donc légèrement détachée sur la ligne alors qu'il rstait 6 tours de 4.4km à effectuer ; mais c'est Edita Pucinskaite en personne qui vint me chercher. Je réessayais de sortir à 3 tours de l'arrivée (empochant par la même occasion une prime sur la ligne !), mais c'est au sprint que nous arrivâmes toutes ensembles. Je choisissais la roue de Magalie LeFloch, virant en 10/15ème position, mais un gros ralentissement nous fit piler et évitant les chute de justesse, je voyais toutes les chances de bien figurer au sprint, s'envoler... Dommage... Ludivine Henrion, la jeune et sympathique belge l'emporta facilement, signant une des plus belles vicotoires de sa jeune et prometteuse carrière ! Fanny Riberot de Rhône Alpes prit une belle 2ème place. Quant à moi, je terminais 17ème de l'étape et à une modeste 39ème place au général.
Trophée d'Or, 5ème étape, 85 km, étape la plus difficile au niveau du relief
23.08.2004
C'est aujourd'hui que le classement général allait se jouer. Au programme, 3 GPM très difficiles, dans les vignes nivernaises. Les pourcentages annoncés étaient trop élevés pour que je puisse espérer arriver avec les meilleures. Je décidais donc d'attaquer à tout va en début de course, afin de sortir avec quelques filles et prendre un peu d'avance avant les bosses. Malheureusement, les australiennes et l'équipe Fanini veillaient au grain et voulait aborder les premières difficultés groupées. Tanpis, j'aurais essayé. Je saute dans le 2ème GPM (passages à 22%... un peu juste avec mon 39*23.... et surtout mes jambes de grimpeuse...). Heureusement, nous nous retrouvions une vingtaine de filles en chasse, avec Magalie Finot, Catherine Tallec, Gavlakova entre autres. Nous revenons sur la trentaine de filles de tête au pied du dernier GPM. Tandis que Magalie Finot réussisait à s'accrocher, je perdais prise de quelques hectomètres... Il restait 20 km, j'étais avec Tina Nieminen, la Championne de Finlande et une danoise de l'équipe SATS, puis Fanny Riberot et Silva. Mais à quelques kilomètres de l'arrivée, un petit groupe revint de l'arrière avec notamment Magalie Mocquery et nous sommes revenus sur une petit groupe devant avec Karine Dalmais. Je fais 33e de l'étape.
Trophée d'Or, 4ème étape, CLM de 19.6 km l'après midi !
22.08.2004
Les jambes encore toutes dures de l'étape du matin, il fallait remonter sur le vélo pour l'échauffement du chrono qui se déroulait en semi nocturne. 17ème au général, je m'élancais donc dans la deuxième moitié du peloton (ordre inversé). Les "contre la montre" n'étant pas ma tasse de thé, j'étais un peu stressée au départ. J'ai quand même remarqué que je commencais à mieux me connaitre au fil du temps. Cet effort demande, je pense, beaucoup d'expérience et d'écoute de ses sensations. Armée de mon fidèle cardiofréquencemètre, je m'élancais prudemment dans les premiers kilomètres. En effet, il y avait une grosse bosse très raide dès le début du parcours et il ne fallait pas que je sois complètement carbonisée après ! Il restait encore 15 km... la difficulté passée, ouf, une bonne chose de faite ! Mais à mi parcours, je sentis un courant d'air lorsque l'australienne Lorian Graham me doubla (elle était partie une minute derrière moi... heureusement, elle signe quand même le 2ème temps du CLM !). Je tentais de rester concentrée quand même, et j'eus l'agréable surprise d'apercevoir la voiture qui suivait Zabou, dans les derniers kilomètres ; elle était partie une minute devant moi, ce qui signifiait que mon temps n'était pas si catastrophique que ca ! Le dernier kilomètre a failli mal se terminer puisqu'un signaleur un peu perdu barra la route à la voiture que m'ouvrait la route (conduite d'ailleurs par hazard par Serge, un fidèle supporter). Serge força le passage et en une fraction de seconde, je réalisais que le signaleur était en plein milieu de l'étroite route, à 500m de la ligne d'arrivée. Je choississais le coté gauche, qui fut le bon... Ouf ! Mon temps était plus que correct, même si Pucinskaite la vainqueur du jour me reléguait à 3 minutes... 36ème de l'étape.
Trophée d'Or, 3ème étape, 86 km le matin
22.08.2004
Etape nerveuse, beaucoup d'attaques, j'essaye de sortir à plusieurs reprises, mais c'est la brésilienne Silva qui réussit à s'échapper et à maintenir un faible écart sur la ligne. Nous arrivons peloton groupé emmené à très vive allure dans les derniers kilomètres. Slalomant entre les ilots directionnels, les trottoirs et les autres filles, je ne parviens pas à me replacer suffisament bien. Je finis 23ème déçue. Je pense ne pas avoir assez roulé durant le mois d'août et je manque de fraîcheur sur les fins d'étapes pour pouvoir disputer les sprints.
Trophée d'Or, 2ème étape, 114 km
21.08.2004
Temps correct mais vent très violent. Etape la plus longue de la course. Beaucoup d'attaques dans la première moitié de course, puis ça se calme. Je parviens à faire des points à l'un des 2 GPM du parcours (qui ressemblait plus à un sprint qu'à un GPM, je vous rassure !). Sprint massif, assez dangereux avec le passage d'un pont à la flamme rouge puis d'un rond point. Mal placée et un peu fatiguée je ne fais que 16ème.
Trophée d'Or, 1ère étape: CLM par équipe
20.08.2004
Je vais faire un petit résumé de cette très jolie course par étapes qui se déroulait du 20 au 25 août autour de Saint Amand Montrond. Il s'agit d'une des plus importantes courses par étapes de France, classée internationale, et dont l'initiateur était Rémy Pigois, disparu beaucoup trop tôt en ce début d'année 2004 et pour qui un vibrant hommage a été rendu lors de la dernière journée de cette course. Nous étions un peu plus d'une centaine d'engagées, représentantes de plus de 20 pays différents. Je faisais partie de la sélection Rhône-Alpes en compagnie de Karine Dalmais Depine, Fanny Riberot, Magalie Mocquery, Sophie Creux et Sandrine Revol. C'est par un prologue par équipe que le Trophée d'Or commençait le vendredi soir en semi nocturne. Malheureusement, il pleuvait averse. Le classement ne comptant que pour l'attribution des maillots, nous avions comme consigne d'assurer pour faire le spectacle sans prendre de risque... Et pour un show, nous avons fait un show !!! Tout d'abord, au bout de 3km (le parcours comptait 11km dont une grosse bosse), alors que nous devions faire le tour complet d'un rond point, je perdais l'adhérence et effectuais une bonne glissade... Heureusement, sans faire tomber mes coéquipières. Je revenais rapidement sur les filles avant la bosse. Mais après la descente, nous nous sommes trompées de parcours et avons dû faire demi tour ! Le temps que nous nous regroupions toutes les 6, c'était déjà l'arrivée ! 13ème équipe sur 18... Sans commentaire. C'est l'équipe française des Pruneaux d'Agen emmenée par Elisabeth Chevanne Brunel qui signa le meilleur temps, damant le pion aux équipes pro italiennes Fanini et Nobili.
Allinges : Devinez ma place ?
16.08.2004

De l'autre coté du Lac Léman par rapport à chez moi, se déroule depuis 6 ans, tous les 15 août, une course féminine régionale. Et depuis que je suis remontée sur un vélo, je l'ai disputée toutes les années, terminant dans les 10, puis dans les 5 et enfin, les deux dernières années, à la 2ème place (derrière Aude Pollet en 2003, et Bridget Evans en 2002). Le cicruit fait 15 km sur de jolies routes de campagne et avec une bonne montée de 2km, à 5% environ. Le premier tour s'est fait groupé et la bosse s'est montée sur le rythme imposé par Virginie Moinard. Dans la 2ème ascension, la junior Aude Pollet attaquait ; je me mis dans la roue et nous partîmes à 3 avec Virgnie Moinard. Nous nous sommes bien relayées et avons vite pris de l'avance. Dans la 3ème ascension, je décidais d'attaquer à deux reprises pour essayer de larguer Aude Pollet que je craignais en cas d'arrivée au sprint. Elle me paraissait un peu plus juste, mais c'est Virginie Moinard qui ramenait et nous abordions donc le dernier tour toutes les 3. Dans la dernière bosse, Virginie Moinard attaqua, et Aude Pollet ne réagissant pas, je fis l'effort pour revenir. Le sprint allait se jouer tactique, puisque à 1 km de l'arrivée, nous faisions presque du sur place ! Ce qui ne me plaisait guère étant données mes qualités de démarreuse... Je lancais à moitié l'emballage avant le dernier virage, pour ralentir ensuite. C'est Virginie Moinard qui lanca réellement à 300 m de la ligne. Je réagissais instantanément, mais elle fût victime d'un saut de chaine, qui d'ailleurs faillit nous envoyer toutes les trois au tapis ! Aude Pollet me passa et je pris encore et toujours la 2ème place.
Vendredi, je pars pour le Trophée d'Or et là, si je fais 2ème d'une étape, je serais déjà très très heureuse !!! D'ici là, repos et boulot au programme ; et oui, les vacances vélo ont une fin ! Et vu le nombre de primes sur les courses, il faut bien travailler un peu pour gagner des sous sous !

Evires : encore 2ème... La 10ème 2ème place de la saison... Serais je une loseuse ???
08.08.2004

Après un week end de repos (et oui, je ne suis pas allée à Freienwil, comme je l'avais annoncé), je suis allée à Evires en Haute Savoie, non loin de chez moi. Nous étions une trentaine au départ, un joli circuit de 4km à effectuer 15 fois, valloné, avec une bosse juste avant l'arrivée, il faisait grand beau et les paysages étaient magnifiques (une vue imprenable sur le Môle pour les connaisseurs). Les premiers tours s'effectuèrent piano, le peloton était emmené par Martine Gauthier et Sabrina Henry-Lipnicki. Puis, Aude Pollet attaqua dans la bosse, suivie par 2 filles, puis contrée par Bridget Evans et moi-même, mais le peloton revenait rapidement. C'est au 5ème tour que je plaçais l'attaque décisive au milieu de la bosse ; continuant mon effort sur le faux plat, je voyais revenir l'australienne Bridget Evans dans un premier temps ; je pensais un instant que nous allions partir à 2, mais un petit groupe revenait ensuite avec la salvadorienne Evelyn Garcia (qui défendra les couleurs de son pays dimanche prochain aux JO), la junior de Chambéry Aude Pollet, la bourguignonne Sylvie Gaillon et la VTTiste Laura Joubert. Nous nous entendimes très bien et nous avons réussi à prendre un tour au peloton. Les 2 derniers tours étaient animés par Evelyn Garcia qui ne cessait d'attaquer, en vain. Laura Joubert fit les frais de ces attaques et c'est à 5 que nous nous présentions pour l'arrivée. J'aurais dû lancer le sprint, puisque celui-ci finissait par un raidar, qui n'est pas mon fort, mais c'est Bridget Evans qui lanca, je pris 5 mètres de retard, pour n'en combler que 3 sur la ligne ... Encore 2ème ! Mais les jambes étaient là, et ce n'était qu'une petite erreur tactique. La glace et la baignade au Lac d'Annecy qui suivirent me firent oublier cette 10ème 2ème place de la saison...
Quant au Trophée d'Or, ca y est, c'est sûr, j'y vais avec l'équipe Rhône-Alpes, en compagnie de Karine Dalmais, Magali Mocquery, Sandrine Revol, Fanny Riberot, et Sophie Creux ; puis j'enchainerais sur la Coupe du Monde de Plouay en Bretagne sous les couleurs des Pruneaux d'Agen.

Programme à venir...
29.07.2004

Maintenant repos actif cette semaine. Lla prochaine course, ce sera dimanche 1er Aout à Freienwil en suisse, non loin de Zurich. Elle comporte un CLM de 16 km le matin et une course en petit circuit l'après midi.
Prochain objectif, le Trophée d'Or, grande courses par étapes internationale qui se déroule du 20 au 24 août autour de St Amand Montrond. Reste à savoir avec quelle équipe je vais le faire...

Tour de la Haute-Vienne : 4ème étape, je limite la casse! 6ème au général.
25.07.2004

Cette dernière étape longue de 92 km s'annonce très difficile avec beaucoup de bosses très rapprochées les unes des autres. A coup sur, le classement final se joue aujourd'hui. Heureusement tout le monde est fatigué et nous partons tranquillement. Mais au km23, les premières difficultés font des dégats. La suissesse Annette Beuttler qui est impressionante depuis la 1ère étape, ne cesse d'attaquer, pour enfin décrocher toutes ses rivales au km 35. Elle terminera en solitaire avec plus de 2 minutes d'avance. Elle remporte tous les maillots (général, points, montagne, sprints...) ; elle était sur une autre planète... Lors de l'attaque décisive, un groupe de contre se forme avec notamment Guillé, Dalmais, James, Pollet et moi. Je m'accroche, mais je ne peux guère aider le groupe car je suis trop juste. Béatrice Thomas qui avait raté la bonne, revient comme un boulet de canon, seule. Je pense à ce moment là que nous allons aller au bout. Malheureusement les Pruneaux, aidés par quelques individualités ramènent le peloton. Je suis très fatiguée lorsque nous abordons les 10 derniers kilomètres. Je vois s'échapper les mêmes filles avec James, Thomas, Le Henaff et Finot ; je sais que c'est le bon coup, mais je ne peux pas y aller...Je limite l'écart, termine 17ème de l'étape et conserve ma 6ème place au général, ce qui n'est déjà pas si mal.

Tour de la Haute-Vienne : 3ème étape, le chrono: Yes !
24.07.2004
Repas, récup' devant le CLM du Tour de France et zou, c'est reparti pour un petit chrono de 4.3 km en nocturne. Je connais le parcours, puisque c'est le même que les deux dernières années (moins le faux plat du début). Je l'apprécie bien, et je suis très motivée. J'ai une roue lenticulaire qu'un ami m'a gentiment prêtée et je pousse ma préparation jusqu'à mettre mes couvre-chaussures que je ne mets que lorsque j'ai un gros moral ! Je reconnais le parcours une dernière fois : long faux plat descendant de 1km500, puis bosse de 1km en 3 palliers, puis descente technique avec 3 virages et faux plat montant jusqu'à l'arrivée. Je donne tout, mais ne suis pas satisfaite de 2 de mes trajectoires dans la descente. J'aurais pu freiner beaucoup moins... C'est peut-etre la vieillesse, je me sens de moins en moins casse cou avec l'âge ! Je finis 6ème à seulement 13 secondes de la 1ère (une hollandaise), devant Magalie Finot, Alexandra Le Henaff et compagnie. Je suis satisfaite.
Tour de la Haute-Vienne : 2ème étape
24.07.2004

Ce n'est qu'après un repos de 12 heures que nous nous élançames pour les 90 kilomètres de la 2ème étape à 10h du matin, l'étape de la veille s'étant terminée aux alentours de 20h. Me sentant en forme, je me mêlais assez tot à la bagarre avec Béatrice Thomas, le peloton perdait quelques dizaines de filles, mais nous arrivions groupées à une quarantaine de filles sur les 30 derniers kilomètres. Je placais une attaque alors que le rythme s'était un peu ralenti. Hélas, personne ne désira m'accompagner. Je me retrouvais donc seule avec une vingtaine de secondes d'avance sur le peloton qui réagissait finalement sous l'impulsion de l'équipe des Pruneaux d'Agen qui travaillait pour Alexandra Le Henaff, porteuse du maillot de leader. Dès que je fus reprise, Magalie Finot me contra et je croyais un instant que Stéphanie Denuit, ma coéquipière réussirait à prendre la roue. Malheureusement, Magalie s'en allait seule à 20 kilomètres de l'arrivée. Je savais qu'elle irait au bout mais j'avais fourni un trop gros effort juste avant pour pouvoir l'accompagner... Dommage. Elle gagne l'étape avec 6" d'avance sur le peloton. Je termine 12ème, mais conserve ma place dans les 10 au général.

Tour de la Haute-Vienne : 1ère étape, l'hécatombe
23.07.2004

C'est sur un circuit difficile car très valloné, long de 14 km, à parcourir 6 fois, que les 104 concurrentes s'élançèrent pour la 1ère étape du Tour de la Haute Vienne. Les conditions météo étaient éxécrables avec de gros orages et une pluie incessante. A chaque tour, il y avait des chutes... Je faisais donc les descentes à bloc, afin de me retrouver en 1ère position dans les virages dangereux. Au moins si je tombais, je ne pourrais m'en prendre qu'à moi même. Il n'y a rien de plus énervant que de tomber à cause de quelqu'un ! La course fut rythmée par les GPM qui étaient très disputés avec notamment Anette Beutler, Delphine Guillé, Karine Dalmais et Elisabeth Chevanne Brunel. Je me contentais de suivre. Malheureusement pour elle, Zabou chuta lourdement à mi-course et fut contrainte à l'abandon. J'étais décue pour elle car je la voyais bien sur le podium final voire même avec le maillot de leader sur les épaules tant elle avait l'air d'avoir la forme. La fin de course fut marquée par l'échappée solitaire d'Alexandra Le Henaff qui l'emporta avec 39" d'avance sur un premier groupe de 16 concurrentes. Je terminais 6ème de cette étape qui avait déjà fait de gros dégats avec des petits groupes éparpillés dont certains accusant plus d'une demie heure de retard...

Tour international féminin de Bretagne : 4ème jour, encore 5ème
17.07.2004

Temps couvert, 93 km à effectuer entre Plédran et Yffiniac (la ville natale de Bernard Hinault) se terminant sur un circuit de 6.6 km très usant à boucler 5 fois.
Rythme de course rapide dès les premiers kilomètres, j'attends le km 14 pour remonter en tête du peloton afin d'aider Elisabeth Chevanne Brunel à faire les points du GPM pour assurer son maillot à pois; mission accomplie, elle passe en 2ème position et moi en 4ème, grappillant ainsi quelques points. Les jambes font mal, mais répondent convenablement, je place donc une petite attaque après la descente. Ca revient. Puis Gavlakova part seule, mais ne prend qu'une poignée de secondes d'avance car le peloton, sous la conduite du maillot jaune Magalie Finot roule fort derrière. La jonction s'effectue et j'en profite pour placer un contre. Je me retrouve seule avec une vingtaine de secondes d'avance, mais nous sommes encore à 65 km de l'arrivée... J'effectue une dizaine de kilomètres d'échappée solitaire en espérant qu'un contre me rejoigne. Mais c'est le peloton qui revient. Juste après, 3 filles s'échappent dont Ludivine Henrion; mais elles seront reprises. Nous abordons donc le circuit final en demi peloton (nous ne sommes plus qu'une cinquantaine, l'autre demi peloton arrivera très attardé). Les trente derniers kilomètres sont secoués par de multiples attaques (des russes, Karine Dalmais, Delphine Guillé etc...) mais c'est un sprint massif qui se profile. Chouette ! La ligne droite d'arrivée fait presque 1 km, mais monte pas mal. Je n'arrive pas à trouver la roue de LeFloch qui est de l'autre coté de la route... Tanpis, je me retrouve entre Gavlakova et VanDamne. Je donne tout ce que j'ai, et saute LeFloch sur la ligne, mais je ne finis que 5ème. Pas si mal au vu de ma présence tout au long de cette étape ! Et puis, je reste 15ème au général, et Zabou conserve son maillot à pois; bilan sortif très positif de ce Tour de Bretagne, dont les profils me convenaient à merveille.
Un petit mot en plus, pour remercier les Pruneaux d'Agen, Alain Brunel et les 2 Nicolas qui m'ont permi d'effectuer cette course dans les meilleures conditions et dans une ambiance excellente.

Tour international féminin de Bretagne : 3ème jour, 2 1/2 étapes
16.07.2004

- CLM le matin avec 11.5 km très roulant. Ce n'est pas ma tasse de thé, surtout qu'il n'y a aucun virage technique... Un boulevard de faux plats. Photo Dominique TurgisJe donne tout ce que je peux, et finis dans un temps honorable à 1'20 de Cathy Moncassin, mais sans vélo spécifique, ni roues lenticulaires. Je fais donc 32ème de l'étape, ce qui n'est pas si mal que ca.
- Etape en ligne l'après midi, longue de 80 km entre Pipriac et Saint Méen le Grand, se terminant par un circuit de 5.1 km à faire 4 fois. J'ai des fourmis dans les jambes et je me retrouve en échappée avec Magalie LeFloch à mi-course. Nous comptons jusqu'à 30 secondes d'avance, mais le classement général est en jeu, puisque Magalie est dans les 5 premières, et le peloton revient donc. Un contre repart avec une belge puis une russe. Nous arrivons sur le circuit final avec 1 minute de retard sur la russe qui a laché sa compagne d'échappée. Le circuit est propice aux attaques car très technique et valloné. Je tente ma chance en contrant ma coéquipière Aurore Jeudy qui avait tenté de partir, mais nous arriverons finalement groupées. Bien placée au 500 mètres, je touche une roue (celle de Gavlakova ?) ce qui me ralentit considérablement ( et me refroidit tout autant !), mais je finis quand même 4ème du sprint, et donc 5ème de l'étape. Zabou, est tombée dans le dernier tour avec son maillot à pois, mais elle réussit à ne perdre que quelques secondes au général et reste 5ème. Belle journée encore pour notre équipe des Pruneaux d'Agen.

Tour international féminin de Bretagne : 2ème jour, dur, dur ...
17.07.2004
107 km à parcourir sur un circuit de 12 km contenant un bonne bosse juste avant l'arrivée. A mon grand étonnement, les jambes ne sont pas trop douloureuses en début de course, et lorsque les attaques menacantes commencent, je suis devant. Un premier groupe se dessine avec LeFloch, Zabou, Finot, quelques autres, Gavlakova et moi. Mais Gavlakova ne roulant pas, le peloton revient et les mêmes filles ressortent en puissance, mais sans Gavlakova et sans moi ... Je les vois s'éloigner, c'est trop tard... Je suis fatiguée et les gros efforts de la fin de course d'hier me pèsent encore dans les jambes... Les 30 derniers kilomètres de cette étape me paraissent une éternité. Je suis vidée et en sur-régime. Je ne peux pas disputer l'arrivée et j'arrive au sein du peloton, lessivée. J'ai raté de peu l'échappée décisive qui fera finalement le classement final; mais je pense que même si j'avais pu l'accrocher, j'aurais sauté ensuite, car j'étais vraiment pas bien en fin de course. Je perds donc 1'25 sur les 9 filles de devant, et suis donc 10ème au général provisoire à 49 secondes de la leader LeFloch.
!Tour international féminin de Bretagne : 1er jour, et encore une 2ème place...
14.07.2004
Je suis ravie ! Quelle fin de course ! Sur un parcours relativement plat, mais avec un peu de vent, long de 87 km, je me sens à l'aise dès le début de la course. J'essaie de me glisser dans des coups, mais il faudra attendre le km 55, pour que je réussisse à sortir. Je contre une échappée d'une dizaine de filles, et pars en compagnie de Delphine Guillé Photo Dominique Turgiset la russe Kortova. Nous nous entendons à merveille et creusons un peu l'écart qui monte à 40 secondes à 20 km de l'arrivée. Impossible cependant de se reposer un peu tant que nous n'avons pas atteint la minute d'avance... A 5 km de l'arrivée, l'écart oscille entre 15 et 30 secondes... Les voitures de dépannage neutre nous doublent, s'arrêtent, nous redoublent... Celà veut dire que les attaques fusent derrière... En pensant à l'équipe Nobili, et à l'équipe de Belgique qui ont de très bonnes sprinteuses, je me dis qu'on va se faire reprendre à 200 mètres de la ligne comme les 2 échappés de l'étape du Tour d'hier ! Mais Delphine, la russe et moi jetons nos dernières forces dans les relais. Nous voyons revenir comme un boulet de canon la slovaque Gavlakova à 3 km de l'arrivée. Elle passe des relais très appuyés et parait très fraiche ! C'est d'ailleurs elle qui lance le sprint au 600 mètres, vent de face ! Je me mets dans sa roue, mais au moment de la déborder, elle fait un écart. J'échoue à son pédalier. 2è de l'étape, et maillot vert c'est déjà pas si mal ! Je marque du même coup mes premiers points UCI !
Course régionale à Cluses : 5ème place
11.07.2004

Nous étions une bonne trentaine d'engagées sur la liste de départ de cette course régionale organisée par le Vélo Club de Cluses Scionzier, en Haute Savoie. Le circuit, long de 4.5 km, comprenait une jolie petite côte de 400 m environ à 8 ou 9 %, suivie d'une descente sinueuse et d'une portion de plat (avec vent de face). Dès le 1er des 13 tours, le rythme était assez élevé sous l'impulsion de Virginie Souchon notamment. C'est au 2è tour que cette dernière s'échappa en compagnie d'une américaine, Cyndi Caroll, et d'Alna Burato qui était distancée rapidement. Les deux fugitives prirent rapidement plus d'une minute d'avance puisque derrière, la présence de Jeannie Longo démotivait certaines filles d'attaquer. Ce qui ne fut pas le cas d'Aurore Jeudy qui tenta sa chance en rejoignant Alna Burato, mais le peloton se regroupa au 5è tour. Peu après, alors que l'écart avec les échappées était de 1'30", Jeannie Longo attaqua une première fois sur le plat ; en vain. J'étais sur mes gardes, car elle n'allait certainement pas s'arrêter là... Quelques minutes plus tard, elle réaccéléra au pied de la bosse et la fit monter à un train très soutenu. Seules Karine Dalmais, l'australienne Bridget Evans et moi réussissions à suivre. Malheureusement, l'australienne ne passait pas les relais et nous ne reprenions pas beaucoup de temps sur les échappées. Longo attaqua encore deux fois et Evans lacha prise. Je serrais les dents, mais la 3è attaque de Longo nous fut fatale à Karine Dalmais et à moi... Elle est décidément sur une autre planète. Elle est revenue facilement sur les deux de devant et arrive seule détachée pour la 1ère place avec plus d'une minute d'avance... Karine et moi, nous nous sommes bien relayées mais nous n'avons réduit l'écart avec Souchon et Caroll qu'à 30 secondes. Au sprint pour la 4è place, Karine me devance d'un demi boyau (voire un quart ;-))! Je finis donc 5è et le peloton arrive 2'30" derrière nous.
Les prochaines news viendront de Redon en Bretagne puisque nous partons mardi et la 1ère étape du Tour de Bretagne est mercredi.

Coupe de France Manche Atlantique
8.07.2004

Dernière manche de la Coupe de France 2004 (et oui, ca sent déjà la fin de la saison...), cette course fût différente des autres manches de par son déroulement, mais aussi de par son nombre de participantes... Nous n'étions en effet qu'une quarantaine de concurrentes au départ, mais les 10 premières du classement général étaient présentes, et celà promettait une course dans la course. Pour ma part, 11è au classement Coupe de France, j'espérais avoir droit à un bon de sortie, malheureusement, ce ne fût pas le cas. Sur un circuit valloné sans grande difficulté de 22.8 km à parcourir 7 fois, je me sentais à l'aise dès les premiers tours de roue et me retrouvais donc dans une échappée de 4 filles en compagnie de Delphine Guillé, Magali Mocquery et Aude Pollet. Aucune n'étant bien placée au classement Coupe de France, j'y croyais et roulais. Mais le peloton revint rapidement. C'est à ce moment que Magali Finot tenta sa chance en nous contrant et partit pour un long raid en solitaire qui aboutira à une victoire amplement méritée après 50 km d'échappée. Derrière, mes 2 collègues d'échappée Guillé et Mocquery repartirent; je ne sais pas ou j'étais à ce moment là, mais j'aurais bien fait de les suivre... Elles termineront respectivement 2è et 4è. Je ressors pendant une dizaine de kilomètres avec Zabou car nous sentons que le peloton s'endort, mais Sonia Huguet revient avec Elodie Touffet et Zlatica Gavlakova, condamnant notre échappée, puisque Jeannie Longo ramène le peloton dès que Sonia bouge une oreille. Seules Marina Jaunatre tout d'abord, puis Pitel ensuite, parviennent à s'extirper du peloton. Je cours très mal puisque je ne saute pas dans les bonnes roues. La suite de la course est faite d'attaques, de contre attaques, dans lesquelles Sonia Huguet est toujours présente, bien décidée à essayer de détroner Longo au classement final. Du coup, je n'arrive pas à ressortir et termine 14è, très décue. Pour couronner le tout, je fais partie des filles tirées au sort pour le controle anti-dopage (le premier de l'année sur une Coupe de France). Aucun soucis, je m'y rends rapidement, en remarquant seulement que depuis 3 ans que je cours, celà fait le 5ème contrôle, et tous, tirés au sort...Alors que certaines ne sont jamais controlées... Hazard ou coïncidence ?
Cette semaine, au niveau entrainement, ce sera endurance vallonée, puis une course régionale Dimanche midi à Cluses en Haute Savoie, et mardi 13, je repars pour la Bretagne afin de disputer le Tour Féminin International de Bretagne dans l'équipe des Pruneaux d'Agen avec Elisabeth Chevanne Brunel, Karine Dalmais, Nadia Triquet, et Aurore Jeudy. Ce sera un niveau très relevé je pense, mais je suis très contente de pouvoir y participer pour la première fois.

Programme à venir ...
28.06.2004

Dimanche 4 Juillet : Coupe de France à Brest (dernière manche), mais l'organisateur parait indécis pour des raisons de nombres d'engagées et de frais de transport... Si je n'y vais pas j'irais à Lyon samedi soir pour faire une semi-nocturne.
Du mercredi 14 au dimanche 18 Juillet, je vais disputer le Tour de Bretagne, qui est une course internationale, sous le maillot des Pruneaux d'Agen, grâce à Alain Brunel qui m'accueille dans son équipe.

Championnat de France
28.06.2004

Grand rendez-vous de la saison pour certaines puisque le maillot tricolore est en jeu, les Championnats de France se sont déroulés à Pont du Fossé dans la magnifique vallée du Champsaur, non loin de Gap. Je faisais partie des 11 filles sélectionnées en Région Rhône-Alpes et je m'alignais donc au départ parmis les 80 concurrentes engagées. Le parcours, long de 22.4 kilomètres, ne me convenait pas du tout puisqu'il comprenait une ascension de 6km dont les pourcentages variaient de 5 à 10%. Il y avait ensuite du faux plat durant 6km, puis une descente rapide, mais pas technique, et enfin un long plat roulant de 6km menant à l'arrivée. Nous avions 5 tours à effectuer soit 112km.
Le départ fut donné à 9h15 du matin. Je me plaçais correctement pour aborder la montée et ne pas me laisser piéger d'entrée. C'est Marion Clignet qui imprima le rythme. Quelques filles furent déjà lachées car on montait bon train. Les premières attaques eurent lieu sur le faux plat. Mais c'est dans la descente que la première échappée du jour se dessina. Bonne nouvelle, je m'y trouvais, en compagnie de Cathy Marsal, Magalie LeFloch et Virginie Moinard. En passant sur la ligne, nous comptions une trentaine de secondes d'avance ; je me disais que c'était bien dommage que Magalie LeFloch soit avec nous, non pas que je ne l'aime pas, mais le peloton aurait pu nous laisser partir s'il n'y avait eu que les deux autres et moi puisque nous n'étions pas des grimpeuses, mais avec LeFloch, c'était mission impossible. Nous nous sommes faites reprendre au milieu de la montée, après une dizaine de kilomètres à l'avant de la course. C'est au sommet de cette bosse que Sonia Huguet placa une attaque qui allait être la cause de l'échappée du jour, puisque 4 concurrentes prenaient le large: Huguet, Elisabeth Chevanne Brunel, Sandrine Marcuz et Karine Dalmais (de mon comité). Derrière les attaques fusaient. Je restais placée aux avant-postes et réussit à me glisser dans un contre en compagnie de Stéphanie Denuit, Martine Gauthier et Cathy Marsal. Après quelques km, l'avant garde du peloton revint sur nous au mileu de la 3e ascension du jour (km55). Elles étaient une dizaine et il me fallait à tout prix m'accrocher car c'était le bon wagon. Malheureusement, les derniers kilomètres de la montée étaient les plus raides et je perdais quelques longueurs en compagnie de Denuit et LeFloch. Zut, zut et zut... Il ne me restait plus qu'à attendre le retour de filles de l'arrière pour constituer un petit groupe d'une vingtaine. Devant, Huguet creva et Longo écrasa la fin de course. Notre groupe arrivait pour la 17ème place, mais surtout pour la 3ème place en catégorie espoir. N'ayant plus rien à perdre, je me mis au service de Fanny riberot, Nathalie Tirard Collet et Aurore Jeudy, les 3 espoirs du comité présentes à mes cotés et roulais en leur compagnie pour reprendre Emilie Harmand qui s'était échappée dans la dernière bosse. Je lancais ensuite le sprint à 500 mètres, puis m'écartais à 150 mètres de la ligne pour laisser passer Fanny Riberot qui monta sur la 3ème marche du podium espoir, en finissant 17ème. Je terminais pour ma part à la 24ème place.
Le bilan est très positif pour la Région Rhône-Alpes et pour moi personnellement car sur un tel circuit, je ne pensais pas pouvoir me montrer autant.

Jassans, course du club
19.06.2004

Je me devais de participer à la seule course organisée par mon club, le Vélo Club Caladois. C'est avec les jambes encore dures du Tour de la Drôme et surtout la tête encore trouble du mariage de mon frère, que je m'alignais au départ. Nous étions une grosse trentaine et c'est Aude Pollet qui mit le feu aux poudres en attaquant dès le départ. Etonnamment, mes jambes étaient bonnes. Je suivais, puis contrais à plusieurs reprises. Mais mes attaques ne suffirent pas à éclaircir le peloton. Certes, on notait quelques lachées, mais entre les ascensions, les filles ne roulaient pas du tout et tout le monde se regroupait. Sandrine Revol en profita pour nous fausser compagnie et prendre rapidement 3 minutes d'avance. Un petit groupe de contre se forma avec Aude Pollet, Véronique Dubois, Fanny Riberot et moi, mais Audrey Perreon, pourtant de mon club, ramena le peloton... Au bout de 40 km, je décidais de mettre pied à terre, afin de me réserver pour les Championnats de France. Cette semaine, 2 sorties de récupération et RDV avec l'équipe Rhône-Alpes vendredi après midi vers Gap pour reconnaitre le parcours qui s'annonce difficile.

Tour de la Drôme 4è jour,
17.06.2004

Etape dans le Vercors, avec départ à St Nazaire en Royans et arrivée à St Jean en Royans. Paysages magnifiques, mais chaleur suffocante... Mes jambes ne sont pas si mauvaises que ca malgrès ma grosse journée de la veille. J'essaye de me glisser dans des coups dès les premiers kilomètres, mais le peloton n'est pas décidé à laisser des bons de sortie. La course se joue dans le 2eGPM, je me retrouve dans le 2ème groupe et finis la course tranquillement en arrivant à 4 minutes, pour la 28ème place. Mes parents et des amis sont venus me voir à l'arrivée ; ils auraient mieux fait de venir la veille ! Car un sprint pour la 28e place, il y a plus intéressant... C'est mon dernier jour de course, puisque le samedi, je suis témoin pour le mariage de mon frère et je troque donc le cuissard pour la jupe !

Tour de la Drôme 3è jour, 2 étapes !
16.06.2004

Journée fructueuse !!!
Le matin se déroulait le contre-la-montre par équipes sur un parcours valloné, roulant, de 16 km. Mon équipe ne partait malheureusement qu'avec 4 filles puisqu'Alna Burato avait dû abandonner la veille, mais le moral était quand même au beau fixe. Nous partîmes sur un rythme rapide, favorisé par un profil descendant et un fort mistral qui nous poussait. Sandrine revol, Audrey Perreon, Fanny Riberot et moi passions avec le 1er temps intermédiaire à mi course, alors que la moitié des équipes s'étaient déjà élancées ; nous n'en n'attendions pas moins ! La fin du parcours était beaucoup plus difficile, avec un vent 3/4 face et une petite montée. Nous ne nous désunîmes pas pour autant et nous signâmes le meilleur temps provisoire en 23'02. Au final, notre équipe termina 4è, à quelques secondes seulement de la 3ème place des néo zélandaises. Nous étions ravies !
L'étape en ligne de l'après midi comportait 3 Grand Prix de la Montagne, sur une distance de 70km. Dès la première ascension, je sentais que mes jambes répondaient bien mais qu'il me serait difficile de faire quelque chose dans les bosses. J'attaquais donc plusieurs fois sur le plat. Une petite échappée se dessina avec Virgine Souchon, une autre fille et moi, mais tout est rentré dans l'ordre lorsque nous avons tourné sur une route Nationale, vent de dos. Au loin, je voyais que nous n'allions pas tarder à changer de direction, et que nous allions donc nous retrouver vent de coté, sur une plus petite route. Je remontais donc me placer dans les premières positions du peloton. Ca sentait la bordure... Comme prévu, les attaques redoublaient jusqu'au moment ou une allemande réussissait à s'extirper du peloton. Devant le peu de réaction, je placais une nouvelle attaque dans un faux plat montant. Personne ne prit ma roue et je me retrouvais donc en "chasse patate", l'allemande à 20 sec devant moi et le peloton à 20 sec derrière... Position pas idéale du tout... Mais je n'avais pas le choix et je devais battailler en plus contre ce satané vent de face... Heureusement, au bout de quelques kilomètres qui me parurent une éternité, l'allemande se releva pour m'attendre. Il ne nous restait plus qu'à nous entendre pour parcourir les 50 km restant. L'avance stagnait à 50 sec, alors que nous roulions fort ; je me faisais un peu de soucis car le prochain GPM se rapprochait... Heureusement, le peloton ralentit et nous comptions plus de 2 minutes à 25 km de l'arrivée. Mais cet écart était trop important car je devenais à ce moment là virtuel maillot jaune, et c'est pourquoi ma collègue d'échappée se mit à prendre de plus petits relais pour protéger sa leader qui était au départ de l'étape, 1ère au général. Nous arrivâmes dans le dernier kilomètre avec une minute d'avance et la gagne allait donc se jouer au sprint entre nous deux. Idéalement placée dans la roue de Claudia Stumpf, j'attendais qu'elle lance le sprint car nous avions vent de face. Malheureusement elle était la plus forte puisque je ne parvenais à la remonter complètement et échouais pour une demie roue... J'étais très décue, mais j'apprenais ensuite qu'elle fut vice championne du monde junior à Zolder lors d'une arrivée massive au sprint ; celà me réconfortait un peu, mais un peu seulement...

Tour de la Drôme 2ème étape
16.06.2004

Ces 80 km apparaissant plus faciles sur le papier que la veille, mais qui au final s'avéraient être beaucoup plus fatiguant. Je réussissais à provoquer une échappée de 7 concurrentes dans le premier tiers de la course. Malheureusement l'écart n'excéda pas la minute et nous attaquâmes la montée sur Larnas avec trop peu d'avance pour que je puisse basculer avec les meilleures. Heureusement, je me retrouvais dans un groupe qui réussissait à revenir après une chasse d'une quinzaine de kilomètres. La fin de course fut très rapide puisqu'il y avait une échappée de 4 filles et que certaines grosses équipes n'étaient pas représentées. Un regroupement général s'effectua juste avant le dernier Grand Prix de la Montagne qui se trouvait à quelques kilomètres de l'arrivée. Un groupe de 10 s'échappait dans la montée et je me retrouvais dans le 2ème groupe qui comprenait une dizaine de concurrentes. Je terminais 13è de l'étape à 33" des filles de tête.

Tour de la Drôme 1ère étape
15.06.2004

70 filles au départ, un temps de saison, des paysages magnifiques, le décor était planté lorsque nous nous élançâmes de Buis-les-Baronnies ce mardi 15 juin. Je portais les couleurs de la région Rhône-Alpes, puisque je faisais partie des 10 filles sélectionnées pour participer à cette épreuve en vue de la préparation aux Championnats de France sur route qui se dérouleront samedi 26 juin. Marie-Francoise Potereau et Antoine Jean, les deux CTS du comité encadraient donc les deux équipes Rhône-Alpes. La 1ère étape s'annoncait comme la plus difficile du Tour, puisqu'elle comportait 2 longs cols de 6 km chacun, placés en fin de parcours. Ne visant pas le classement général (mon frère se mariant le dernier jour du Tour, je devais abandonner au départ de la dernière étape...), j'avais comme objectif d'essayer de me glisser dans des échappées durant cette semaine et de protéger une éventuelle leader de notre équipe pour le classement général. Cette 1ère étape se joua en fait dans le dernier col, ou je perdais contact avec les meilleures. Je réalisais ensuite une descente dans les voitures suiveuses en espérant revenir, mais je finissais 28e à 2'02" de la lauréate du jour (Priska Doppmann) et à 44" du premier groupe.

Championnats Rhone Alpes sur piste
13.06.2004

C'est avec une semaine de retard que j'écris ce petit compte-rendu, puisque je reviens seulement chez moi et qu'il m'a été difficile de trouver des lignes téléphoniques pour me connecter durant le Tour de la Drôme...
Samedi 12 juin, j'ai disputé l'épreuve de la Course aux points sur la piste d'Eybens près de Grenoble. Motivée et ayant de bonnes jambes, je m'échappais rapidement an compagnie de Marie Pommard. Cette dernière craquant après le deuxième sprint, j'étais contrainte de finir seule. Malgré un vent violent, je réussissais à prendre 1 tour au peloton, et il ne me restait ensuite plus qu'à contrôler en passant les relais pour éviter tout retour par l'arrière. Je remportais donc le titre de Championne Rhône-Alpes de cette discipline, comme l'an passé. Le lendemain matin, toujours sous un vent très fort, se déroulait la poursuite, sur 3km. J'en avais fait un mini objectif, puisque c'était apparemment la seule chance de parvenir à me sélectionner aux Championnats de France piste. En effet, les CTS du comité n'emmènent chaque année que la (ou les) coureuses ayant réalisé les minima en poursuite, et lui font faire ainsi la poursuite et la course aux points aux Championnats de France. Malheureusement, n'ayant pas préparé spécifiquement cette épreuve, je réalisais un départ beaucoup trop rapide. Les jambes tétanisées, je ne parvenais pas à rester dans le rythme et ne pouvais prendre que la 3è place, dans un temps loin du temps de qualification. Adieu les Championnats de France...Il n'y aura d'ailleurs aucune fille représentant le comité, puisqu'aucune n'est passée en dessous de la barre des 4'10", ce qui était difficile d'ailleurs avec un tel vent. Mais je reste convaincue que c'est une erreur stratégique de la part des sélectionneurs, car une course aux points est une course ouverte, ou tout peut arriver, d'autant plus avec des filles rapides au sprint. De plus, il y a chaque année, un nombre de plus en plus réduit de coureuses au Championnats de France sur piste et celà donne une image négative du cyclisme féminin, tout en ne motivant pas les plus jeunes à s'aligner sur des épreuves de piste, notamment sur les Championnats régionaux, puisque cela n'ouvre aucune porte...

Encore une victoire à Thairy !
07.06.2004

C'est toujours sous le soleil que j'ai disputé dimanche une course régionale organisée par le club de St Julien en Genevois. Cette épreuve se déroulant à une vingtaine de kilomètres de chez moi, et ayant pas mal de supporters sur le bord du circuit (dont mes parents), je me devais de faire quelquechose pour rattrapper ma désillusion des Championnats Rhône-Alpes. Le très joli circuit de 3.2 km semblait me convenir puisqu'il s'avérait être assez roulant, malgré un bon petit "raidar" de 200m. Nous devions le parcourir 20 fois, soit un total de 64 km. Une trentaine de filles étaient au départ et j'effectuais une première petite attaque pour jauger de l'état de fatigue de mes jambes et voir si l'omnium de piste de la veille n'avait pas laissé de trace. Rassurée, je restais dans les premières position du peloton et observais. Comme d'habitude, le VC St Julien prit les choses en main, par l'intermédiaire de Sandrine Revol, qui partait seule alors qu'il restait 50 km à parcourir. Derrière, le peloton maintenait un petit rythme mais les attaques commencaient à fuser. A la mi-parcours, je décidais de durcir la course en attaquant plusieurs fois. Nous nous retrouvâmes à 9 en contre derrière Sandrine, qui commencait à fatiguer. A 5 tours de l'arrivée, je rattaquais, mais les filles revenaient rapidement. Karine Dalmais contrait, suivie d'Alna Burato. Les voyant prendre le large, et sentant que les autres filles étaient trop fatiguées pour revenir, je ramenais le petit groupe, pour rattaquer derrière et enfin faire un écart. Seules Karine et Alna suivirent. Nous nous relayâmes impeccablement et prîmes le large. La victoire allait se jouer entre nous 3. J'étais attentive dans le dernier tour, pensant qu'une des 2 allait essayer d'éviter le sprint ; mais non. Nous ralentîmes nettement dans le dernier kilomètre en s'observant et en se placant. Je n'étais d'ailleurs pas idéalement placée, en 2e position, derrière Alna et devant Karine, mais nous avions le vent dans le dos donc lancer le sprint était, je pense, la meilleure solution. Voyant la ligne se rapprocher et notre vitesse flirter avec les 20km/h, je lancais donc le sprint pour le remporter d'une petit longueur sur Karine et Alna.
Youpi ! Ma maman allait avoir son bouquet pour la fête des mères !
La semaine qui arrive sera une semaine de récupération, puisque les Championnats Rhône-Alpes sur piste s'enchaîneront avec le Tour de la Drôme deux jour plus tard, puis le mariage de mon frère (ce sera peut-être ça le plus fatiguant !!!) et la course de Jassans organisée par mon club... 4 jours de repos et zou, direction les Championnats de France sur route le 26 juin. Beau programme en persepective !

1ère de l'omnium sur piste à Lyon
06.06.2004

C'est sous un soleil radieux que j'ai disputé les 3 épreuves de cette omnium comptant pour le Challenge Mozaïc, challenge dont la leader avant cette 3è manche était ma coéquipière et part'naire d'entrainement Sabrina. La course Scratch fut remportée par Anne karelle qui partit seule de loin, je fais 3è. Je gagnais ensuite la course élimination et faisais 2è du 500m départ arreté. Cet essai avant les championnats Rhone Alpes me permit de faire des réglages sur mon vélo et surtout d'essayer différents braquets. En effet, entre le braquet que je mets l'hiver pour m'entrainer au vélodrome de Genève et celui que je vais mettre pour la poursuite, il y a une sacrée différence!

Le week-end prochain : piste et route au programme
03.06.2004

Etant donné les mauvaises conditions météo qui perdurent depuis le début de la semaine, j'ai un peu de temps pour mettre à jour mon site !
Je serai au vélodrome de la Tête d'Or à Lyon, samedi après midi, pour disputer une manche du Challenge Mozaïc et reprendre mes marques sur piste en vue des Championnats Rhône-Alpes qui auront lieu le week-end d'après à Grenoble. Et dimanche, je disputerai une course régionale sur route à St Julien en Genevois, près de chez moi. Les jambes sont bonnes et le moral au beau fixe, pourvu que ça dure!

Infos précedentes